Daniel Mauroc naît à Paris en 1926, son père était patron d'une maison d'édition[2]. Il grandit à Paris, puis à Toulouse. Durant la Seconde Guerre mondiale, en 1942, à 16 ans, il part en Angleterre, et travaille à la BBC[2]. Il revient en France en 1944, et devient pigiste. Parallèlement, il publie des poèmes et plusieurs pièces de théâtre, dont Les Poutres, pièce en un acte créée au Théâtre de la Huchette en 1954.
Puis il part à New York, où il vivra dix ans, et rencontre de nombreux auteurs[2].
De retour à Paris, il décide de traduire des romans et ouvrages américains, ce qu'il fera des années 1960 jusqu'aux années 1980. Il a entre autres traduit Hubert Selby, Jr., Jerome Charyn ou Tom Wolfe.
En 1976, Daniel Mauroc est, avec John Gelder et Jean-Claude Hache, le cofondateur des éditions Paul Vermont[4], qu'il anime jusqu'en 1982.
Il meurt en , à 81 ans.
Bibliographie
Ouvrages
Tam-tam blanc, Paris, Aimery Somogy, 1949.
Il n'y a plus rien à vivre ou La neige cambriole, poème dramatique en deux actes. Suivi de Pays du silence de Ross-Smith. Les Pas Perdus, Marcel Zerbib, Paris, 1951.
Les Poutres, pièce en un acte créée au Théâtre de la Huchette en 1954. Frontispice de G. Ladrey, Lyon, A. Henneuse - Les Écrivains réunis, 1954, Coll. « Disparate ».
Le Zouave du pont de l'Alma, Two Cities, Paris, 1961.
July 16. New Voice in Poetry, a reading avec John Hopper.
Le Village des évidents, Plasma, 1975 - récit
Les Hommes-sandwichs, Paul Vermont, 1977 - récit
Les Étreintes foules, Plasma, 1979 - récit
Collectif, Les Paris imaginaires, Plasma, 1979.
Le Fait-tout, Les Amis de Hors-Jeu éditions, 1995.
James Carr, Crève !: autobiographie (Bad : the autobiography of James Carr), texte revu par Dan Hammer et Isaac Cronin ; postface de Betsy Carr, Paris : Stock, 1978
Thomas Sanchez : Boulevard des trahisons (Zoot-suit murders), Seuil, 1989 - trad. revue par l'auteur, rééd. sous le titre American zazou , Gallimard, 2006
Notes et références
↑ a et bSa fiche et ses notices, sur le site de la BNF : (BNF11915269)