Communément envisagé comme un des fils de la déesse Ninisina qu'il accompagne dans ses incantations d'exorcisme, il est aussi connu comme fils du dieu Ningishzida - ou son identique. Une traduction akkadienne d'un poème sumérien le féminise à tort et en fait la «fille» de Ninisina.
Parfois il semble être plus étroitement lié avec la déesse Nanshe.
Origines
Dans certains poèmes sumériens, « mon Damu » est un autre nom pour designer Dumuzi. Cependant une autre signification, « enfant », semble possible[2]. Thorkild Jacobsen l'assimile à Dumuzi[3],[1], mais ce syncrétisme est contesté[4].
Culte
Il existe quelques preuves qu'un culte relatif à Damu s'est déroulé à Isin et à Larsa, à Ur et peut-être à Girsu dont, selon d'autres sources[1], il est le protecteur. On sait qu'un Damu était adoré à Ebla et à Emar mais on ignore s'il s'agit de la même divinité ou d'un héros local[2].
Son culte qui semble avoir été essentiellement pratiqué par des femmes est centré sur des rites de lamentations et de recherche du dieu. Les lamentations se déroulent durant la saison où le dieu disparu dort sous l'écorce de sa nourrice, le cèdre. La recherche du dieu aboutit sur son retour : il réapparaît sur la rivière ce qui marque l'arrêt des lamentations[1].
↑ abc et d(en) Jeremy Black et Anthony Green., Encyclopedia of Gods, Demons and Symbols of Ancient Mesopotamia, An Illustrated Dictionary, Londres, British Museum Press, , 194 p. (ISBN978-0-7141-1705-8), p. 57
↑(en) Bendt Alster, « Tammuz », dans Karel van der Toom, Bob Becking et Pieter W. van der Horst (dir.), Dictionary of Deities and Demons in the Bible, Leyde, Brill Academic Publishers, , 960 p. (ISBN9780802824912), p. 828 à 834