14 décembre, France : la cour d’assises de Bordeaux condamne Lionel Cardon, pour la deuxième fois, à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 18 ans, pour le meurtre des époux Aran[2].
15-18 décembre : VIe Congrès du Parti communiste vietnamien[3]. Le secrétaire général du Parti communiste vietnamienNguyen Van Linh lance le dôi mói, programme de réformes économiques visant à supprimer le système de planification centralisée et à encourager l’entreprise privée (ainsi que les investissements étrangers). Le dôi mói se concrétisera réellement à partir de 1989 et le gouvernement y engagera toutes ses forces. Le dôi mói (« rénovation ») s’attaque à la mauvaise gestion, aux excès de la centralisation, aux gaspillages, à la corruption ; les gérants des entreprises d’État se voient octroyer plus d’autonomie face aux chefs locaux du parti ; de petits ateliers et des commerces privés sont autorisés ; des zones franches accueillent les investissements étrangers.
les douze ministres de l’agriculture de la Communauté européenne décident la réduction de la production laitière de 8,5 % en deux ans et la baisse de 10,5 % du prix d’intervention de la viande bovine[2].
France : le ministre de l’Economie Édouard Balladur annonce le retrait dès le début de 1987 de la nouvelle pièce de dix francs mise en circulation à l’automne 1986 mais trop ressemblante à une pièce de cinquante centimes[2].
Kazakhstan : à Almaty, alors Alma-Ata, la population kazakhe s’insurge contre la nomination d’un non-Kazakh comme premier secrétaire du parti communiste local.
France : Début de la grève des cheminots protestant contre le projet de la SNCF d’une nouvelle grille des salaires[2].
Argentine : une loi fixe un délai de deux mois pour l’enregistrement des plaintes contre les exactions commises entre 1976 et 1983 (Ley de Punto Final). La loi a pour conséquence directe de contraindre la justice à se concentrer sur les cas les plus importants et à accélérer les procédures. Plus de 400 militaires et policiers sont inculpés de manière expéditive, ce qui provoque la fureur de l’armée.