D'Estaing (1859)

d'Estaing
illustration de D'Estaing (1859)
Le Latouche-Tréville, sister-ship du d'Estaing.

Type Aviso de 2e classe
Classe d'Estaing
Gréement Trois-mâts barque
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Architecte Louis Dutard[1]
Chantier naval Arsenal de Toulon
Quille posée [2]
Lancement
Armé
Statut Cédé à Annam le
Rayé des listes en
Caractéristiques techniques
Longueur 54,20 m
Maître-bau 8,40 m
Tirant d'eau 3,26 m
Déplacement 690 à 754 tonnes
Propulsion Machine à vapeur 2 cyl. des FCM
2 chaudières à charbon
Vitesse 10,1 nœuds (18,7 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1860 : 2 canons de 160 mm
1864 : 4 canons de 120 mm
1869 : 4 canons de 140 mm

Le d'Estaing est un aviso de 2e classe construit pour la Marine française. Mis sur cale à Toulon en 1858, il est lancé et armé l'année suivante. Il sert dans les colonies françaises de 1860 à 1876, date à laquelle il est désarmé à Saïgon puis transféré à l'Annam.

Conception

La coque de l'aviso est en bois. Gréé en trois-mâts barque et mû par une hélice propulsée par des machines Forges et Chantiers de la Méditerranée, le d'Estaing atteint les 10,1 nœuds (18,71 km/h)[1].

Lors de son lancement, il est armé de deux canons rayés de 16 cm. Ceux-ci sont remplacés en 1864 par 4 canons de 12 cm, puis changés pour 4 canons de 14 cm en 1869, puis pour 4 canons de 140 mm modèle 1867 en 1873. Enfin, ce sont 4 obusiers de 14 cm à âme lisse qui sont installés en 1875[1].

Histoire

Dès 1860, le d'Estaing rejoint Grand-Bassam puis le Gabon et reste dans la zone avant de rentrer à Rochefort où il est désarmé le . Après une refonte commencée le , il part le pour l'Amérique du Nord, Terre-Neuve et les Antilles. Il se trouve ainsi à Port-au-Prince en 1867 lors de la chute du président haïtien Fabre Geffrard, qui se réfugie à bord[2]. L'aviso rentre à Brest en 1868 où il est désarmé. Après des essais machine à Cherbourg[3], l'aviso part de Brest en 1869 pour une campagne de deux ans en Martinique, avant de revenir à Brest puis de repartir du au pour une campagne d'un an à Terre-Neuve. À son retour le navire est de nouveau désarmé avant d'être réarmé en avant de partir le pour l'Indochine aux ordres du lieutenant de vaisseau Fressinger. En , il est désarmé puis transféré au roi d'Annam[2],[3].

Notes et références

Bibliographie

  • Alain Demerliac, La Marine de la Deuxième République et du Second Empire : Nomenclature des navires français de 1848 à 1871, Nice, Ancre, , 238 p. (ISBN 2-906381-23-3), p. 136. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. I : 1671-1870, Millau, Rezotel-Maury, (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922), p. 148. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Rif Winfield et Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Sail 1786–1861 : Design, Construction, Careers and Fates, (ISBN 978-1-84832-204-2)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes