Elle est l'une des vingt et un membres de la Chambre des représentants (sur 435) à s'opposer à une résolution soutenant les représailles de l’armée israélienne contre des Palestiniens accusés de complicité collective avec les auteurs d’attentats-suicides[2].
Cynthia McKinney fut incarcérée entre le et le dans une prison israélienne, à Ramla, pour avoir essayé de transporter de l’aide médicale, des matériaux de construction et des crayons pour enfants.
Accusations d'antisémitisme et de complotisme
Cynthia McKinney est considérée par certains médias (The Times of Israel), comme étant antisémite et complotiste[4].
Elle est l'une des figures de proue du « conspirationnisme » post-11-Septembre[5].
Elle est très populaire au sein de la communauté musulmane américaine en raison de ses accusations selon lesquels les sionistes contrôlent le monde[5]. L'organisation SPLC l'accuse d’être liée à la mouvance négationniste sur l'holocauste et de fréquenter des antisémites notoires[6]. Citant le cas de Cynthia Ann McKinney, le journaliste Serge Halimi estime :
« Dans le contexte de l’après-11 septembre, la technique permettant de disqualifier un parlementaire insuffisamment inféodé aux thèses les plus intransigeantes du Likoud est parfaitement rodée. Certains Américains d’origine arabe (ou des musulmans) vont lui témoigner leur reconnaissance et financer sa prochaine campagne. Le ver est alors dans le fruit. En passant au peigne fin la liste (qui doit être rendue publique) de ses donateurs pour y repérer des noms à consonance terrifiante, c’est bien le diable si n’y figure pas celui d’un individu qui, un jour, a été interrogé par le FBI ou qui aurait aidé une organisation charitable palestinienne naturellement « liée au terrorisme »[2]. »
Elle se distingue notamment pour être la membre du Congrès à critiquer l'influence de l'American Israel Public Affairs Committee sur la politique étrangère américaine[7]. En août 2002, des organisations pro-israéliennes financent massivement son adversaire lors de la primaire du Parti démocrate[2].
Selon elle, Obama voulait créer un État policier aux États-Unis[5].
Elle a aussi affirmé sans preuves tangibles que lors de l'ouragan Katrina 5 000 prisonniers auraient été exécutés d’une balle dans la tête par l'armée avant que leurs cadavres ne soient jetés dans un marais[8].