Coupe-œuf à la coqueUn coupe-œuf à la coque est un ustensile de cuisine permettant une découpe mécanique nette de la coquille d'un œuf à la coque. Cet ustensile ne doit pas être confondu avec le coupe-œuf à fils permettant de découper en tranches un œuf dur déjà écalé. Selon le dictionnaire Larousse, le coupe-œuf est, par définition[1], destiné à couper le bout d'un œuf à la coque, et que le substantif "coupe-œuf" se suffit donc à lui-même, sans exiger de le faire suivre par "à la coque". Coupe-œuf à dentsUn coupe-œuf à la coque comporte habituellement un mécanisme de découpe constitué de dents venant entamer la coquille, activé par rotation. L'anneau est placé sur l'œuf, les dents se prennent dans la coquille et la coupent en tournant. Ces deux peuvent être positionnées :
Ferdinand Fleischmann de Mödling a reçu en 1907 un brevet pour un coupe-œuf avec des dents et le mécanisme de ciseaux, ce qui représente une amélioration des modèles plus anciens[2].
ToqueurDéfinition et descriptionLe toqueur[3] est un coupe-œuf basé sur le principe de la dissipation de l’énergie cinétique lors d’un choc. Il comporte une pièce creuse, munie d’une arête circulaire fine, éventuellement dentelée, qui vient coiffer l’œuf, et un mécanisme permettant de provoquer un choc sur cette coiffe. Dans les conditions de fonctionnement idéales, le choc provoque une brisure de la coquille, nette, circulaire, et localisée exactement au niveau de l’arête de la coiffe. Il existe plusieurs modèles de toqueurs, différant principalement par le mécanisme de génération du choc. Les modèles les plus courants sont :
Origine et étymologieLa firme allemande «Take2-Design GmbH & Co. KG» a développé, et distribué en Allemagne, à partir de 1999, un modèle à bille, sans ressort, baptisé Clack[4]. C’est lorsque ce modèle a commencé à être distribué en France, au début des années 2000, que la dénomination « toqueur » est apparue. Le Wiktionnaire indique que cette dénomination est dérivée de toquer, avec le suffixe -eur[5]. Selon le dictionnaire Larousse, « toquer » vient du radical onomatopéique tokk-, évoquant un choc[6]. La dénomination française traduit donc bien cette notion de choc, aussi présente dans l’appellation Clack du modèle évoqué plus haut. À l’heure actuelle, le substantif « toqueur » ne figure pas dans les dictionnaires classiques et n’est donc pas reconnu comme valable au Scrabble. Qualité du résultatIl est parfois nécessaire de répéter l’opération pour obtenir une découpe complète. Lorsqu’on soulève ensuite le toqueur, il se peut que la calotte de l’œuf se sépare d’elle-même du reste de celui-ci ; si elle reste alors dans la coiffe, il est facile de l’en déloger en actionnant le mécanisme d’impact. Si la calotte de l’œuf ne se sépare pas d’elle-même, on peut achever la découpe à l’aide de la lame d’un couteau. Le résultat obtenu dépend de plusieurs paramètres, dont :
En ce qui concerne le premier point, il existe des toqueurs à bille qui possèdent un petit anneau en caoutchouc pouvant être positionné comme repère sur la tige, pour mémoriser la hauteur de lâcher que l'utilisateur considère comme idéale, sur base de son expérience. En ce qui concerne le dernier point, il est conseillé d’utiliser un coquetier :
Une solution simple et efficace pour amortir le choc au niveau du coquetier est d’intercaler, entre l’œuf et le coquetier, un petit carré de papier essuie-tout, en double épaisseur.
Notes et références
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