Conseil de la création artistiqueLe Conseil de la création artistique (CCA) a été de à une commission française chargée « d'éclairer les choix des pouvoirs publics en vue d'assurer le développement et l'excellence de la création artistique française, de promouvoir sa diffusion la plus large, notamment internationale, et d'arrêter les orientations de nature à permettre leur mise en œuvre »[1]. Annoncé le par le président de la République Nicolas Sarkozy lors de la présentation de ses vœux au monde de la culture à Nice, il est officialisé par décret le [1]. Le , à la veille du 50e anniversaire de la création du ministère de la Culture, ce conseil financièrement et politiquement indépendant de ce ministère, est présenté à l'Élysée, décrit par Nicolas Sarkozy comme un « laboratoire d'idées » devant permettre de mettre « un coup de pied dans la fourmilière, de bousculer les choses ». Il le veut en rupture avec les habitudes du ministère pour « vaincre la pensée unique » et rompre avec des « décennies de mauvaises habitudes », ajoutant que « aider tout le monde faute de savoir discerner la qualité, c'est, de [s]on point de vue, créer une formidable injustice »[2]. Après avoir expérimenté et évalué seize projets en France et à l'étranger[3] durant près de deux ans, le Conseil de la création artistique remet son bilan au Chef de l'État et au Ministre de la Culture et de la Communication[4] le et, considérant que ses missions sont remplies, propose son auto-dissolution pour se placer hors du temps politique et marquer son indépendance d'esprit[5], une indépendance nécessaire et remarquée par nombre d'acteurs culturels[6]. CompositionPrésidé par le président de la République, le ministre de la Culture et de la Communication en assure la vice-présidence[2]. Il est animé par le délégué général Marin Karmitz[7], producteur et exploitant de cinéma. Le conseil est composé de onze membres, professionnels de la culture[8] :
Dès son annonce, cette liste est critiquée pour son manque de parité (une femme pour onze hommes) et de diversité, et l'absence de professionnels étrangers et de créateurs au profit des directeurs de lieux ou d'organismes culturels français[9]. Notes et références
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