Le concile de Tours de 567 donne aux évêques le droit d’excommunier les juges oppresseurs qui n’ont pas obtempéré aux réprimandes épiscopales et instaure la dîme au profit de l'Église, mais ne la rend pas obligatoire ;
Le concile de Tours de 813, réuni à l'initiative de Charlemagne, impose l'usage de la langue vulgaire au lieu du latin pour les sermons afin qu'ils puissent être compris par tous. Cette première reconnaissance d'une lingua romana rustica distincte du latin peut être considérée comme la date de naissance du français[1];
Le concile de Tours de 1096, au cours duquel l’évêque Otton rencontra le pape Urbain II et fut réadmis dans l'Église, à condition de faire pénitence en participant à la Croisade ;
[Migne 1847] Abbé Migne, Dictionnaire universel et complet des conciles, t. 2 (conciles de Tours : p. 1027-1053), , 1424 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
Notes et références
↑Michèle Perret, Introduction à l'histoire de la langue française, 3e éd. (Armand Colin 2008), page 36
↑Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Julien Philippe de Gaulle, Vie de Saint Louis, J. Renouard et cie, (présentation en ligne)