Communauté de communes de l'Ouest guyanais
La communauté de communes de l'Ouest guyanais (CCOG) est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) regroupant huit communes de l'ouest de la Guyane Française : Apatou, Awala-Yalimapo, Grand-Santi, Mana, Maripasoula, Papaïchton, Saül et Saint-Laurent-du-Maroni. La communauté de communes utilise la marque de territoire Ouest Guyane. HistoriqueElle est créée par un arrêté préfectoral en date du avec effet au . Territoire communautaireGéographieCompositionLa communauté de communes est composée des 8 communes suivantes :
Composition détailléeLa communauté de communes de l’ouest guyanais représente un territoire d'une superficie de 40 945 km2, soit 49 % de la Guyane. C’est un territoire avec une population de 97 568 habitants en 2021, soit 34 % de la Guyane.
Commune de pleine exercice depuis 1976, Apatou fût créée à partir des parcelles de Grand-Santi-Papaichton, Apatou est une. La Commune est constituée de trois bourgs : Patience, Maïman et Apatou. La population est essentiellement composée de Créée. Le moyen d’accès reste le fleuve et depuis peu une route de 35 km permet de relier la Commune à Saint-Laurent du Maroni. Apatou est la porte d’entrée sur le fleuve du Maroni.
Awala-Yalimapo est la plus petite Commune de Guyane érigée en Commune de pleine exercice en par détachement de la Commune de Mana. La Commune est connue pour la richesse de son patrimoine naturel notamment pour les milliers de tortues marines qui viennent pondre sur la plage de Yalimapo. La population est composée majoritairement d’amérindiens kali’na.
En 1992 est créée la Commune de Grand-Santi. Elle est une scission de la Commune de Papaïchton-Grand-Santi. La commune est constituée des nombreux petits villages : Gaa, Grand Citron, Ana kondé, Apagui, Monfina. La population est majoritairement composée de Bushi Nengués Djuka. Le moyens d’accès reste le fleuve et depuis peu, on peut rejoindre Grand-Santi par avion. Si la montagne Kotika (730 m) et les montagnes françaises restent des points culminants, la Commune de Grand-Santi demeure discrète et isolée.
Fondée par la Mère Anne-Marie Javouhey au début du XIXe siècle, la ville de Mana est bordée à l’Ouest par les Communes de Saint-Laurent du Maroni et d’Awala-Yalimapo, à l’Est par Iracoubo et Saint-Elie et au Sud par la Commune de Saül. La Commune est constituée de deux pôles marchands : le bourg et le village de Javouhey. Le village de Charvein est également une zone de vie importante. La population mananaise est composée d’une diversité de communautés (créole, hmong, amérindienne, chinoise, brésilienne, haïtienne, Indienne, bushi nengué, etc.). Mana fait partie du Parc Naturel Régional de la Guyane.
Maripasoula est devenue une commune de pleine exercice en 1969, lors de la suppression du territoire de l’Inini. Elle est la plus grande commune de France en superficie. La commune est constituée du bourg principal et de nombreux villages en aval et en amont. La population de Maripasoula est composée de plusieurs communautés. Les amérindiens Wayana vivent principalement sur le Haut-Maroni dans les villages de Elahé, Kayodé, Twenke, Taluhen, Antecum Pata et Pidima. La population Bushi Nengué vit en particulier dans le bourg et en aval (Nouveau Wacapou, Abdhala..).
Détachée administrativement de Grand-Santi, la commune de Papaïchton est depuis , une commune de pleine exercice. Elle est constituée des villages d’Assissi, Loca et Boniville. La population est composée de la communauté Bushi Nengué plus particulièrement Boni. Depuis quelques années de nouvelles communautés se sont installées sur le territoire communal. Le moyen d’accès reste le fleuve. La Commune de Papaïchton fait aussi partie du Parc Amazonien de Guyane.
Situé au cœur de la Guyane, Saül devient une commune de pleine exercice en 1969, date de la suppression du territoire de l’Inini. La population est constituée essentiellement de créoles, métropolitains ainsi que de quelques familles Hmong et brésiliennes. Village isolé, Saül est uniquement accessible par l’avion. Il est la porte d’accès au Parc Amazonien de Guyane.
Initialement ville pénitentiaire, Saint-Laurent du Maroni est la seconde ville du département de la Guyane. Saint-Laurent du Maroni est une ville frontière située en face de la ville d’Albina (Suriame). La Commune est constituée d’un centre administratif, de nombreux quartiers et villages (Paddock, Terre-Rouge, Espérance, la Charbonnière) et de Saint-Jean du Maroni. La population est composée de diverses communautés. Le moyen d’accès reste la route nationale no 1 et des vols réguliers assure la liaison à partir de Cayenne, Grand-Santi ou Maripa-Soula. Saint-Laurent du Maroni dispose d’un patrimoine architectural riche issu de la période coloniale.
DémographieAdministrationSiègeLe siège de la communauté de communes est situé à Mana[2]. ÉlusLe conseil communautaire de la communauté de communes se compose de 44 conseillers[3], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans. Ils sont répartis comme suit[3] :
PrésidenceA l'issue des élections municipales et communautaires de 2020, Sophie Charles, maire de Saint-Laurent-du-Maroni est réélue présidente de la communauté de communes[4]. Elle est assistée de 8 vice-présidents et 4 autres conseillers au sein du bureau communautaire : Liste des vice-présidents 2020-2026[5]
CompétencesLe développement économiqueObjectifsDans le domaine du développement économique, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais s’est fixée les objectifs suivants :
Champs d’interventionPour atteindre ces objectifs, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais intervient dans les secteurs suivants :
Par l’aménagement, la gestion et l’entretien des zones d’activités industrielles, commerciales, tertiaires, artisanales touristiques et portuaires.
Par l’étude, la programmation, la construction et gestion de tout immobilier industriel, commercial, tertiaire, agricole, artisanal et touristique favorisant l’installation d’entreprises ainsi que la création d’emplois.
Par des actions de soutien et d’accompagnement de structures existantes dont la vocation première relève de l’appui, du conseil et d’assistance technique aux porteurs des projets. Par la mise en place de programmes spécifiques tels que Leader Ouest dont les finalités sont les suivantes : l’appui et le développement de toutes activités créatrices d’emplois en milieu rural. Électrification ruraleObjectifsDans le domaine du développement économique, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais s’est fixée les objectifs suivants :
Champs d’interventionPour atteindre ces objectifs, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais intervient dans les secteurs suivants :
Par l’aménagement, la gestion et l’entretien des zones d’activités industrielles, commerciales, tertiaires, artisanales touristiques et portuaires.
Par l’étude, la programmation, la construction et gestion de tout immobilier industriel, commercial, tertiaire, agricole, artisanal et touristique favorisant l’installation d’entreprises ainsi que la création d’emplois.
Par des actions de soutien et d’accompagnement de structures existantes dont la vocation première relève de l’appui, du conseil et d’assistance technique aux porteurs des projets. Par la mise en place de programmes spécifiques tels que Leader Ouest dont les finalités sont les suivantes : l’appui et le développement de toutes activités créatrices d’emplois en milieu rural. Gestion des déchetsObjectifsDans le domaine de la gestion des déchets ménagers, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais vise les objectifs suivants :
Champs d’interventionLa gestion des déchets sur le territoire communautaire comprend les domaines suivants :
Pôle agro-alimentaireLa Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais a réaliser, en 2006, une structure d’abattage des animaux de boucherie afin de répondre aux obligations légales et sanitaires communautaires ainsi qu’aux attentes des éleveurs et consommateurs de l’Ouest Guyanais. La création d’un abattoir à Mana répond à un objectif de salubrité publique et permettra de lutter plus efficacement contre les abattages clandestins et de répondre à une nécessité économique régionale caractérisée : satisfaire les circuits courts de distribution. Il aura également une vocation pédagogique à l’égard des élèves de la MFR et du Lycée Polyvalent de Mana. Un atelier de transformation des produits végétaux amazoniens De nombreux porteurs de projet ont été identifiés sur la zone de l’Ouest. Cependant, une grande partie d’entre eux ont des ressources insuffisantes pour la mise en œuvre de leur projet. La mise en place d’un tel atelier doit leur permettre de concrétiser leur projet afin de développer une véritable filière d’agro-transformation avec une production répondant aux exigences qualitatives et sanitaires d’une clientèle en expansion. L’atelier de transformation vise donc à répondre à l’attente d’un certain nombre de projets artisanaux de transformation agroalimentaire et de missions d’accompagnement identifiés sur le territoire. Son fonctionnement consiste à mettre à disposition des locaux et du matériel performant à différents utilisateurs. Trois utilisations principales sont retenues :
Le Port de l'OuestObjectifsDepuis , la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais est propriétaire du Port de l’Ouest. C’est un port fluvial situé sur le fleuve Maroni, séparant la Guyane française du Suriname. Le Port de l’Ouest est constitué de trois zones d’activités à vocations différentes :
La volonté politique de la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais est de :
Champs D’interventionDe par son statut de propriétaire, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais est l’autorité portuaire qui a repris l’exploitation du port de l’ouest en régie depuis . Rôle de la CCOGEn tant qu’autorité portuaire, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais exerce, en lieu et place de l’État, tous les droits et obligations afférents à la gestion du domaine public. Elle intervient également dans la programmation des investissements à réaliser pour le fonctionnement du port. Rôle de la régie du portExploitation du port de commerce ; La gestion de l’ensemble des activités du port de commerce ainsi que l’entretien des installations Régime fiscal et budgetLe régime fiscal de la communauté de communes est la fiscalité professionnelle unique (FPU)[2]. Projets et réalisationsAnnexesArticles connexes
Liens externesRéférences
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