L' ancienne région Nord-Pas-de-Calais regroupe 10 000 colombophiles sur les 20 000 de France[1].
La première association colombophile a vu le jour en 1849 à Roubaix avec le développement des mines et de l'industrie textile de nombreuses associations se créent et des pigeonniers sont construits dans les jardins des mineurs et des ouvriers, toutes corporations et nationalités confondues.
Pour les gueules noires, jouer à pigeon était une véritable évasion après le travail au fond de mine dans l'obscurité et la poussière.
Définition
La colombophilie est l'art d'élever et de faire concourir les pigeons voyageurs. C'est aussi un sport non reconnu et très peu connu. Il y a de moins en moins de colombophiles, ce qui pose le problème du renouvellement générationnel. Ce sport organise des concours locaux, régionaux, nationaux et internationaux.
Le déménagement à Festubert, sur un terrain de 7 000 m2, a pour but de créer une maison de la colombophilie en y installant un musée, un colombier collectif pouvant accueillir plus de 10 000 pigeons, comme il en existe dans de nombreux pays d'Europe, et en accueillant le personnel administratif à l'horizon 2024[3].
↑ a et bStéphane Leulier (photogr. Thierry Thorel), « Festubert, nouvelle capitale de la colombophilie », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).