Colijn de Coter (né en 1450, mort en 1539 ou 1540) est un peintreprimitif flamand actif à Bruxelles entre 1485 et 1522[1]. Il a beaucoup travaillé pour l'exportation avec son atelier, notamment vers la Suède[1] et l'Italie (Messine). Sur l'ensemble de sa production, trois œuvres seulement sont signées : le Saint Luc peignant la Vierge de Vieure, le Retable de la Trinité et des trois Maries en pleurs de Paris (Musée du Louvre) et la Vierge couronnée par des anges de Düsseldorf[2].
Son œuvre majeure[réf. nécessaire] est un tableau représentant la Descente de Croix exposé au musée régional de Messine. Cette peinture n'est cependant qu'un fragment. Selon le Thieme-Becker, cette peinture faisait autrefois partie d'un ensemble plus grand qui fut découpé puis dispersé. Peut-être fut-ce en 1678 lorsque la révolte de l'aristocratie commerciale et financière contre le vice-roi espagnol échoua et que de fortes réparation furent imposées à Messine.
Les volets représentant des figures de saints, d'évangélistes et de docteurs de la Loi du Retable I d'Orsoy (église Saint-Nicolas) sont attribués à l'atelier de Colijn de Coter[3].
Œuvres
Œuvres attribuées à l'artiste :
Saint Luc peignant la Vierge (1493), église de Notre-Dame de Vieure. Le tableau montre le peintre et son modèle tandis qu'un charpentier fabrique le cadre. Colijn de Coter est montré à l’œuvre dans son atelier.
Ses cartons sont aussi le modèle de la spectaculaire tapisserie de la Rédemption de l'homme, dont un exemplaire est conservé au Trésor de la cathédrale de Narbonne.
↑Robert Hooze, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, , p. 16
↑C. P. d'I., Anciens et nouveaux choix d'oeuvres acquises par l'Etat ou avec s participation 1981-1985, Paris, Galerie nationale du Grand Palais, Ministère de la culture, RMN, , 344 p. (ISBN2-7118-2-025-4), Colyn de Coter p. 102
Annexes
Bibliographie
H. Adhémar, Le Musée national du Louvre, Paris. Les Primitifs flamands. I. Corpus, Bruxelles, 1962, p. 73-100.
J. Duverger, Brussel als kunstcentrum in de XIVe en de XVe eeuw. In: Bouwstoffen tot de Nederlandsche Kunstgeschiedenis, 1935, p. 68.
M.J. Friedländer, Die Brüsseler Tafelmalerei gegen den Ausgang des 15. Jahrhunderts. In: Belgische Kunstdenkmäler, I, 1923, p. 309-320.