Colette Cosnier est une universitaire et féministe française née le à La Flèche et morte le à Rennes.
Biographie
Née à la Flèche, elle est fille unique. Elle s'inscrit à la faculté des lettres de Rennes. Elle consacre sa thèse de 3è cycle, qu'elle obtient à l'université de Rennes en 1963, à la pièce de Thomas Corneille, L’Amour à la mode. Elle se passionne pour le théâtre. Elle est assistante à l’Institut d’études théâtrales, où elle côtoie théoriciens et auteurs de pièces. Elle publie deux pièces de théâtre en 1970 et en 1975[1]. Elle enseigne la littérature à l'université Rennes 2 à partir de 1973[2]. Elle est l'une des premières à consacrer ses cours aux écrivaines[3].
En 1993, elle revient sur son enfance et écrit un roman sur ses grands-parents, Les Gens de l’office[1].
Le Chemin des salicornes, Paris, Albin Michel, 1981, 142 p.
Les gens de l'office : à l'Hôtel de France en 1900, Le Mans, Cénomane, , 254 p. (ISBN2-905596-43-0)
Biographies
Marie Bashkirtseff, Un portrait sans retouches, Paris, Éditions Horay, , 151 p. (ISBN2-85882-728-1) (traduit en allemand : Ich will alles sein, Verlag Volk und Welt, 1994, en russe 2004 et 2008)
La Bolchevique aux bijoux, Louise Bodin, Paris, Paris, Éditions Horay, 1988, 198 p.
Marie Pape-Carpantier, fondatrice de l’école maternelle, Paris, Fayard, 2003, 415 p.
Henriette d'Angeville : la dame du Mont-Blanc, Chamonix, Guérin, , 303 p. (ISBN2-911755-97-9)
Essais
Le silence des filles : de l'aiguille à la plume, Paris, Fayard, , 332 p. (ISBN978-2-7535-0812-5), Prix de l’Académie du Maine, 2001.
Histoires de saintes, parcours de femmes, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2016.
Pièces de théâtre
Le Village ensorcelé, pièce en un acte, Paris, Magnard, , 128 p. (ISBN2-213-60823-7)
Marion du Faouët, la catin aux cheveux rouges, Rennes, P. J. Oswald, , 112 p.
Histoire
Rennes pendant le procès Dreyfus, Rennes, Ouest France, , 151 p. (ISBN2-85882-728-1)
Femmes du XVII en verve, Paris, Horay, 2010, 124 p.
Paul Scarron en verve, Paris, Horay, 2010, 117 p.
Références
↑ a et bPhilippe-Jean Catinchi, « Colette Cosnier, spécialiste de l’histoire des femmes, est morte à 79 ans », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Jeanne Nicolle-Annic, « Rennes. Colette Cosnier entre au Centre des archives du féminisme », Ouest-France, (lire en ligne)
↑Alice Primi, « Colette Cosnier, Le silence des filles. De l'aiguille à la plume, Paris, Fayard, 2001,332 p., 134 F. », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 48-4bis, no 5, , p. 135 (ISSN0048-8003 et 1776-3045, DOI10.3917/rhmc.485.0135, lire en ligne, consulté le )
↑« Fonds Colette Cosnier », Archives du féminisme, bulletin n°27, 2019, p. 25-26.