Son ancien nom était col de la Brasca (du marécage). Son nom actuel provient du provençalloumbardo, vent du nord-est[4] (appelée en français lombarde).
Géographie
Avec une altitude de 2 347 mètres, ce col surplombe la station d'Isola 2000. Il présente sur ses deux versants une pente moyenne soutenue, pendant plus de 20 kilomètres, dont quelques kilomètres approchant les 10 %. La route du côté italien est étroite.
Le col de la Lombarde est franchi par le 3e RIA de la 1re DFL le . Les bulldozers ont déblayé la neige qui recouvrait la route sous deux mètres d’épaisseur[5].
Jusqu'en 1947, la partie supérieure du val de Chastillon, où se trouve l'actuelle station de sports d'hiver d'Isola 2000, appartenait à l'Italie (commune de Vinadio). La route italienne franchissait alors le col et redescendait sur le versant sud jusqu'à la hauteur d'Isola 2000. Après la cession de ce territoire à la France en vertu du traité de Paris, une route fut construite du côté français à partir de la vallée de la Tinée. Elle fut ouverte en 1964 en vue de l'aménagement de la station d'Isola 2000, achevée en 1971, ouvrant ainsi un passage routier entre la France et l’Italie[6].
↑ a et b(fr) Michelangelo Bruno, Cols des Alpes de Provence, Prouvènço Prèsso, 2001 (année d’édition italienne), p 116
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p 59
↑A.L. Sanguin, « La Bordure Franco-Italienne des Alpes-Maritimes ou les conséquences de la modification d'une frontière internationale », Méditerranée, no 1, , p. 17-25 (lire en ligne)