Claude KahnClaude Kahn
Claude Kahn, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le à Vallauris (Alpes-Maritimes)[1], est un pianiste français de renommée internationale. Il est connu pour ses interprétations de musique romantique (plus précisément du répertoire de Chopin et de Liszt), mais également de musique française : Debussy, Fauré, Ravel[2]. BiographieClaude Kahn commence le piano à l'âge de quatre ans. Ses professeurs sont Rose Lejour[3], Yves Nat et Nadia Boulanger[4], ainsi que Marguerite Long[5] avec laquelle il travaille pendant dix ans[6]. En 1956, il reçoit le prix de la meilleure interprétation de La Campanella à l'unanimité du jury lors du Concours international de piano Franz Liszt à Budapest, alors qu'il n'a que quinze ans. Il remporte ensuite une médaille au Concours international d'exécution musicale de Genève et le Grand Prix du concours Casella à Naples. Il joue avec l'Orchestre national de France, l'Orchestre de la Garde républicaine dirigé par Roger Boutry, l'Orchestre de Nice dirigé par Philippe Bender, l'Orchestre de Monte-Carlo, l'Orchestre de la Norddeutscher Rundfunk de Hambourg et l'Orchestre philharmonique de Cologne placés sous la direction de Wolfgang Rössler, l'Orchestre d'Israël, le London Symphony Orchestra dirigé par Georges Tzipine, l'Orchestre de Philadelphie dirigé par Eugène Ormandy. Il publie vingt-et-un albums consacrés à Frédéric Chopin, son compositeur favori, mais aussi Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Liszt, Schumann, Brahms, Tchaikovski, Rachmaninoff, Fauré, Ravel, Debussy. Il crée en 1970 le Concours de piano Claude Kahn[7], qui devient concours international en 1980, puis concours européen en 1990[8]. La finale et le concert des lauréats ont toujours lieu à Paris, salle Gaveau[9]. En 1979, Claude Kahn crée, à la demande du maire, le Conservatoire de Musique et d'Art Dramatique d'Antibes[10], qu'il dirige jusqu'en 1991, tout en préservant sa carrière de pianiste international. Le Conservatoire compte 700 élèves ayant à leur disposition 35 professeurs. En 1991, Claude Kahn en transmet la direction au chef d'orchestre Pol Mule. Puis, Claude Kahn accepte la proposition du sénateur-maire Suzanne Sauvaigo de diriger le Conservatoire de Cagnes-sur-Mer[11]. Il vit à Golfe-Juan dans sa maison familiale au milieu d'orangers et de bigaradiers plantés par ses aïeux, et en perpétue la culture et la récolte. C'est là qu'il se ressource et travaille son piano, chaque jour, tel un artisan, comme il se plaît à dire[2]. Claude Kahn est décoré de l'ordre national du Mérite. La décoration est remise par le président du Sénat Alain Poher, en novembre 1987. Il décède le 17 novembre 2023 à Vallauris[12]. Concours Claude Kahn
Le comité d'honneur (placé sous la présidence honoraire de Jean-Michel Damase, 1er Grand prix de Rome en 1947), comporte les personnalités suivantes : Marcel Bitsch, Roger Boutry, Jean-Michel Damase, Lucette Descaves, Gérard Devos, Olivier Gardon, Lydia Jardon, Geneviève Joy, Paul Kuentz, Yvonne Loriod, Jean Martin, Dominique Merlet, Pierre Réach, Daniel Wayenberg, François Weigel, Ventsislav Yankoff.
Dans le jury se sont succédé des personnalités marquantes comme Paul Badura-Skoda, Roger Boutry, Gaby Casadesus, Jacques Castérède, Jacques Chailley, Jean-Michel Damase, Lucette Descaves, Bernard Gavoty, Geneviève Joy, Paul Kuentz, Dominique Merlet, Germaine Mounier, Gabriel Tacchino, Jacques Taddei, François Weigel.
Parmi les lauréats, Bernard d'Ascoli, Delphine Bardin, Giovanni Bellucci, Florent Boffard, François Daudet, François-Frédéric Guy, Jean-Frédéric Neuburger et Alexandre Tharaud. Discographie
Notes et références
Liens externes
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