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Montrant une prédilection pour les partitions éruptives, elle enregistre dix disques, salués par des critiques[4]. Parmi eux, le 3e concerto de Rachmaninov, les sonates no 2, et 4 de Miaskovski et surtout, trois transcriptions pour piano seul : La Mer de Debussy, L'oiseau de feu et Chant du rossignol de Stravinsky en « première mondiale »[5].
Son dernier disque, paru en 2020, est consacré aux Sonates 1, 5 et 9 de Miaskovsky.
Passionnée par l'enseignement, elle crée en 2014 une école de piano franco-chinoise, à Paris.
La production et la direction artistique
En 2001, Lydia Jardon fonde la maison de disque Ar Ré-Sé, structure indépendante avec laquelle elle exhume des partitions méconnues de grands maîtres (Charles Kœchlin, Medtner, Guillaume Lekeu, Albéric Magnard, Miaskovski...) tout en mettant un point d'honneur à les confier à des interprètes qui débutent souvent leur carrière.
Aujourd'hui, ce label discographique propose un catalogue riche de vingt-cinq enregistrements[6], de Bach à Ohana, en passant par Dvořák ou encore Ravel, joués par des duos, des quintets, des quatuors…
Parallèlement, elle crée, en 2001, le festival de musique de chambre Musiciennes à Ouessant[7] sur « l'île aux femmes », festival qui, chaque année, réunit une vingtaine d'interprètes essentiellement féminines venues du monde entier. En qualité de directrice artistique, elle y conçoit une programmation originale incluant des partitions oubliées de compositrices : Marie Jaëll, Louise Farrenc, Clara Schumann, Lou Koster, Rebecca Clarke…
En 2012, ce festival[8] s'ancre en Guadeloupe pour devenir Musiciennes en Guadeloupe puis en 2015, il s'étend en Martinique avec Musiciennes en Martinique[9]. Les compositrices des Caraïbes y sont mises à l'honneur. Point original : les concerts proposent le mariage de la musique classique avec les harmonies caribéennes. Ce « réarrangement » permet une alliance des styles, des instruments afin de toucher un large public.
Lydia Jardon reçoit, en , les insignes de Chevalier dans l'Ordre national du Mérite pour l'ensemble de sa carrière.
2012 : Stravinsky, L'oiseau de feu / Le chant du rossignol (Ar Ré-Sé)[18]
Verdi, 18 songs, avec Norah Amsellem (soprano) (Ar Ré-Sé)[19]
2020 : Miaskovsky, Sonates pour piano n°1, 5 et 9 (Ar Ré-Sé)
2023 : Miaskovsky, Sonates pour piano n°6, 7, 8, Chanson et Rhapsodie (Ar Ré-Sé).
Bibliographie
« Le festival des Musiciennes à Ouessant », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
« Pointe-À-Pitre - Lydia Jardon au piano », France Antilles, (lire en ligne, consulté le )
« Rencontres de musiciennes : Ouessant connaît ses classiques », le Télégramme, (lire en ligne, consulté le )
A. Pecqueur, « Lille Piano(s) Festival - L'Orchestre National de Lille organise un festival dédié au clavier dans tous ses états. », La Terrasse, no 249, (lire en ligne, consulté le )
Chrystel Chabert, « Lydia Jardon, musicienne des îles et d'ailleurs », France Info Culturebox, (lire en ligne, consulté le )