Il sert, sous l'ancien régime, comme officier du génie, dans les armées du roi et se marie assez tard, le [1] avec Marie Louise Ursule Rault de Ramsault, fille du commandant en chef de l’école royale du génie de Mézières[2]. Il est alors capitaine[1]. Il devient inspecteur général des gardes nationales au département des Ardennes.
Il acquiert en 1790 le domaine du Faucon, à Donchery, mais doit émigrer quelques mois plus tard. Son épouse, Marie Louise Ursule Rault de Ramsault, est arrêtée le , pour avoir passé quelques jours chez son beau-frère, commandant le château de Bouillon. Elle est emprisonnée pendant la Terreur dans la prison Saint-Pierre à Mézières le puis à la chartreuse du Mont-Dieu[3]. Le domaine du Faucon est mis en adjudication en , comme bien national, et acheté par l’aubergiste de la commune de Donchery qui le cède à son tour à un prête-nom de Marie Louise Ursule Rault de Ramsault[4]
Il revient en France en 1814, à la première Restauration, avec le grade de maréchal de camp. La Restauration le conduit à se lancer dans la politique. Le , il est élu député des Ardennes, avec 91 voix sur 132 votants, et 239 inscrits. Il siège dans la majorité de la Chambre introuvable. Il est nommé, le , prévôt à Charleville. Il devient conseiller général des Ardennes le de la même année[5], et reçoit le titre de comte par lettres patentes du .
Il est décédé en son château de Faucon, à l’âge de 75 ans, sans enfants de son mariage[5].
Philippe Seydoux, Gentilhommières et Maisons fortes en Champagne : Marne et Ardennes, t. 1, Paris, Éditions de La Morande, , 320 p. (ISBN2-902091-30-3), p. 172-173.
Ernest Henry, « Les prisonniers du Mont-Dieu », Revue d'Ardenne et d'Argonne, .