Claude Gozlan, né à Tunis en 1930, est d'abord, de 1953 à 1956, décorateur de théâtre. Sa première manière en peinture se rattache à l'expressionnisme[1]. Déjà renommé en son pays, il doit quitter la Tunisie en 1961[2].
La SNCF lui demande de créer la carte de vœux pour 1971. Parallèlement, elle demande à Salvador Dalí la création des affiches des régions françaises. À cette occasion, Claude Gozlan rencontre Salvador Dalí. Dalí veut faire de Claude Gozlan son disciple, le considérant comme « son fils artistique et spirituel ». Les impératifs de Claude Gozlan l'empêchent d'accepter : « Gozlan a refusé, le Maître s'est fâché »[3].
« Il fut, après ses débuts classiques, attiré par le surréalisme, y alliant des réminiscences de Dali avec un expressionnisme qui lui est naturel, et qui va caractériser ses peintures de l'après-guerre. Il réalise par la suite une peinture dans un style résolument fantastique. » - Dictionnaire Bénézit[5]
« Toute l'œuvre précieuse et rare de Claude Gozlan est ainsi imprégnée de symboles et de signes que lui-même parfois n'arrive guère à déchiffrer, mais cette beauté explosive reste encore assez secrète ; pas pour longtemps, je crois, car pour un tel artiste , qu'il le veuille ou pas, et Gozlan, avec son existence retirée et son horreur des mondanités ne fait vraiment rien pour les attirer, les trompettes de la renommée finissent toujours par retentir de tout leur éclat. » - Donatella Micault[1]