Claude Fyot, de son vrai nom, Claude Philibert Marie Casimir Fyot de Mimeure, appartient à la branche des marquis de Mimeure de la maison bourguignonne des Fyot, entrée en possession dudit marquisat, vers 1720, par le mariage d'Anne Valon, sœur héritière de Jacques Louis de Valon (1659-1719), 1er marquis de Mimeure, lieutenant général du roi et académicien, à Anselme Bernard Fyot, sire de Vaugimois[2].
Il est né le , à Dijon, de Claude Fyot (1734-1790), 4e marquis de Mimeure, et d'Olympe Bernard (née en 1732), fille du marquis de Sassenay.
Il est le frère cadet de Nicole Judith Pauline (1756-1852), mariée, en 1780, à Christophe Claude Marie de Chaillot (1748-1823), marquis de Chaillot[3].
En 1789, il fait partie des gentilshommes faisant procuration à l'assemblée de la noblesse pour l'élection de députés aux Etats généraux[5].
L'année suivante, tandis que les révolutionnaires font rage, Claude Fyot, Claude Bernard, marquis de Sassenay, et un autre compagnon se réfugient, à Rouvres, chez le sieur Fromentin, métayer de la famille de Sassenay, afin d'y organiser leur émigration[6].
En 1792, la quasi-totalité de ses biens sont saisis et vendus comme biens nationaux[7].
De retour en Bourgogne, il épouse, le , Marie-Anne Fromentin, la fille du métayer de Rouvres, de laquelle il a Claude Philibert (1801-1874)[6].
Il consacre le reste de sa vie à l'écriture ainsi qu'à l'étude de l'histoire et de l'architecture de Dijon et de ses alentours.
Il meurt le , dans sa ville natale de Dijon, et son fils Claude hérite le titre, devenu honorifique, de marquis de Mimeure[3].
Celui-ci trépasse, à son tour, en 1874, sans postérité, faisant passer ses possessions et son titre à sa petite cousine, Joséphine Jeanne Baptiste Olympe de Chaillot (1788-1869), qui les transmet, en 1811, par son mariage, avec François Joseph Thérèse Rodolphe de Buyer (1782-1865), maître de forges, à la famille de Buyer[8].
Œuvres
Ouvrages
1817 : À la mémoire de Jean-Baptiste René Languet, religieux à la chartreuse de Dijon, mort vicaire de Saint-Michel, le 9 mai 1817
1817 : Notice sur la ville de Dijon, ses environs et quelques autres villes de l'ancienne Bourgogne..., imprimerie Gaulard-Marin, à Dijon.
1822 : Itinéraire descriptif de la ville de Dijon et d'autres villes environnantes, à l'usage des voyageurs
année n.d. : Glanures en Bourgogne, ou recueil topographique et littéraire relatif à cette ancienne province, faisant suite à la notice sur Dijon, imprimerie Deis, à Besançon.
1829 : Glanures. N° 2. Le Parfait broyeur de la rue du Secret. Billets. Énigme.
↑Éric Thiou, Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l'Ancien Régime, Versailles, Mémoires et documents, 2007, p. 167.
↑ a et bJuigné Raoul (de), Fatras généalogiques, Dijon, 1881.
↑A. S. des Marches, Dardelet, Histoire du parlement de Bourgogne de 1733 à 1799, J. Dejussieu, 1851, p. 159.
↑Barthélemy Edouard (de), La Roque Louis (de), Catalogue des gentilshommes de Bourgogne, Bresse, Bugey, Valromey et de la principauté de Dombes, qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse, pour l'élection des députés aux États généraux de 1789, A. Aubry, Paris, 1862.