ChytridialesChytridiales
Les Chytridiales sont un ordre de champignons microscopiques (chytrides) de la classe des Chytridiomycetes. ClassificationAutrefois classés parmi les Protoctista, ils sont aujourd'hui considérés comme des champignons car disposant de parois cellulaires de chitine, de zoospores à flagelle postérieur, et parce qu'ils ont une nutrition acquise par absorbanioin et utilisant le glycogène comme composé accumulateur d'énergie et parce qu'ils synthétisent la lysine par la voie de l'acide α-aminobipique (AAA). SpécificitésIls peuvent dégrader la chitine et kératine d'autres organismes morts et parfois vivants (ce qui fait de certaines espèces aquatiques un pathogène redoutable pour les amphibiens). ÉtymologieLe nom de ce taxon provient du mot grec chytridion (signifiant « petit pot ») en raison de la forme inhabituelle de la structure contenant les zoospores des premières espèces décrites. HistoireEn raison de leur taille microscopique et de leur transparence, ils sont longtemps passés inaperçus ou ont été confondus avec d'autres organismes (protistes nanoflagellés quand il s'agissait de zoospores fongiques) ; C'est d'abord grâce à des travaux de clonage et de séquençage de l'ADN ribosomal 18S extrait du plancton lacustre de 0,6 à 5 μm qu'on a montré qu'ils étaient en réalité très abondants dans les lacs et d'autres milieux aquatiques où ils semblent généralement jouer le rôle de parasites ou de saprotrophes obligatoires[2], ce qui oblige à réviser la conception qu'on avait des réseaux trophiques microbiens aquatiques, en accordant plus d'importance au parasitisme et à la saprotrophie[3]. On les observe le plus souvent aux stades flagellés (zoospores) au moment de leurs disséminations. Les premiers spécimens décrits étaient surtout des Chytridiales (parasites obligatoires du phytoplancton, notamment des diatomées selon Kagami et al., 2007). Cet ordre est encore mal connu et on découvre encore de nouvelles espèces et genre[4]. Liste des famillesSelon Catalogue of Life (9 novembre 2014)[5] :
Notes et références
Liens externes
Bibliographie
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