Elle arrive en France à l'âge de 18 ans pour suivre des études de droit à la faculté d'Assas et à celle de la Sorbonne, obtenant un DEA puis un DESS de droit privé, comme le souhaitait son père[1] mais décide de se tourner vers la littérature. Elle publie son premier roman Les petites filles ne meurent jamais en 1986 sous le nom de Christine Rheims[2].
En 1991, elle publie La Femme amoureuse chez Flammarion puis, cinq ans plus tard, Une folie amoureuse chez les éditions Grasset, en collaboration avec son époux[3]. Depuis, vingt-cinq autres ont suivi[4].
Son troisième roman, Le Collectionneur, publié en 1993, est adapté au théâtre en 2010. Il raconte l'histoire d'Arpad, un numismate passionné, inspiré d'un fait divers [5].
Depuis 2004, elle est membre du jury du Prix Littérature & Musique, décerné lors du Festival Littérature et Musique de Deauville aux côtés du président Jérôme Garcin. Elle est aussi membre du jury pour le Prix Montalembert du Premier roman de femme destiné à soutenir la jeune création littéraire française[6]. Elle préside durant huit ans le prix littéraire marocain, le prix Mamounia.
Membre du club de l'audiovisuel et des Lauriers de l'audiovisuel radio, télévision, Web.
Elle est aussi membre du jury du prix Château de Versailles du Livre historique, dont la présidente est Catherine Pégard.
L'historien Jean Tulard lui décerne le Prix du roman historique en 2014 pour son portrait de Marie-Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, plus connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais et première épouse de Napoléon Ier : Quel effet bizarre faites- vous sur mon cœur....
En 2014, une rétrospective de ses œuvres est exposée à la Galerie 55 Bellechasse dans le 7e arrondissement de Paris[7]
Pour son livre Soumise aux éditions Albin Michel - sur la relation entre Jacqueline et Blaise Pascal- elle obtient le trophée de la Biographie 2023.
La première exposition de Christine Orban fut sous le nom de Christine Rheims.
Vie privée
Elle est la veuve de Louis Rheims, avocat, premier secrétaire de la Conférence des avocats de Paris, membre de l'ordre du Barreau[8], ayant donné son nom à l'amphithéâtre « Louis-Rheims » de l'École de formation du barreau de Paris et ayant publié en 1988 « Le guide de l'héritage », coécrit avec Maitre Christiane Letulle Joly.