Infirmière clinicienne en oncologie et hémodialyse au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue[4], Christine Moore termine présentement une maîtrise en sciences infirmières profil clinique à l'UQAT[2].
Le , elle est nommée porte-parole de l'opposition officielle du Canada pour les achats militaires[1]. Parmi les dossiers pris en charge par la députée, on retrouve l'achat des F-35, la modernisation de différents navires militaires de même que le remplacement d'avions de secours. À ce titre, elle œuvre principalement sur le Comité permanent de la défense nationale[6]. Elle assiste également Jack Harris dans ses fonctions de porte-parole de l'opposition officielle du Canada pour la défense nationale[1].
Après son élection, elle établit des bureaux à Rouyn-Noranda, Ville-Marie, Amos et La Sarre pour rejoindre la population de sa vaste circonscription, et elle offre des rendez-vous pour les communautés de Kipawa et de Barraute.
Le , Christine Moore présente le projet de loi C-504, Loi sur l'appui aux pompiers volontaires[7]. Ce projet de loi visant à aider les petites communautés à garder un service incendie opérationnel en tout temps est rejeté par la majorité conservatrice en [8].
En , elle est nommée porte-parole adjointe en matière d'Énergie et Ressources naturelles[1]. Elle siège également sur le comité des ressources naturelles. Christine Moore dépose une motion qui propose une stratégie nationale pour l’avancement du secteur de la foresterie, qui serait élaborée en consultation avec notamment les provinces, les territoires et les Premières nations[9].
En , Christine Moore est nommée porte-parole adjointe en matière de Santé[1].
À son retour en Chambre pour la 42e législature, elle déclare vouloir travailler pour améliorer la conciliation travail-famille au Parlement[10]. Des changements se mettent rapidement en place et on lui reconnait le leadership dans ces réalisations[11]. Elle hérite également des postes de porte-parole de son parti en matière de Ruralité et pour l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec[12].
En , Christine Moore dépose à nouveau son projet de loi modifiant le Code canadien du travail et la Loi sur l’assurance-emploi (pompiers volontaires) et qui devient le projet de loi C-215, Loi sur l'appui aux pompiers volontaires[13] en remplacement des précédents projets de loi C-504 et C-630. Elle présente également le projet de loi C-216, Loi sur la Journée nationale de sensibilisation au deuil périnatal[14].
En , elle est élue vice-présidente de la section canadienne de l'Association parlementaire du Commonwealth (APC)[15].
Au début de l'année 2016, elle présente à nouveau une motion pour une Stratégie nationale sur la foresterie[16]. Cette motion demande au gouvernement de travailler avec les provinces et les territoires, les peuples autochtones, les intervenants, et le public pour mettre en place une stratégie nationale pour l'avancement du secteur de la foresterie canadienne au pays, ayant comme objectifs la création d’emplois à valeur ajoutée, le développement durable de nos forêts, la diversification et la promotion des produits dérivés du bois et le développement des systèmes de construction, et pour multiplier les marchés d’exportation des produits du bois canadien.
En , Christine Moore présente le projet de loi C-254, Loi modifiant la Loi sur la taxe d’accise (produits pour bébés), afin de cesser la taxation sur des produits essentiels pour bébés et pour l'allaitement[17].
En , elle crée un groupe parlementaire multipartite (GPM) pour combattre l'esclavage moderne et la traite de personnes en compagnie des députés Arnold Viersen (conservateur) et Robert-Falcon_Ouellette(en) (libéral) qu’elle co-préside avec le sénateur indépendant Daniel Christmas[18].
Parti québécois
Membre du Parti québécois depuis 2019[2], Christine Moore affirme que la pandémie a transformé le paysage politique et que le Québec a besoin de son indépendance pour sécuriser son filet social et les services offerts aux citoyens[19] Elle estime que le Canada tire le Québec vers l’arrière[2]. Elle propose de bâtir un pays en partenariat avec les membres des Premières Nations et les Inuits[19].
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, nomme, entre autres, sa très grande connaissance des réalités du terrain, son talent, sa maîtrise des dossiers et la désigne comme membre de l’équipe santé du parti[19].
En , Christine Moore est suspendue de ses fonctions au sein du caucus par le chef du parti, Jagmeet Singh, dans l'attente d'une enquête indépendante sur les allégations d'inconduites sexuelles formulées contre elle[23]. Elle est par la suite blanchie de ces allégations au terme d'une enquête indépendante[24].
Le , CBC News publie des excuses officielles à Christine Moore précisant que la société n’avait pas accordé suffisamment de temps à la députée pour répondre aux allégations formulées par un ex-soldat et que l’article d’opinion ne respectait pas les standards éditoriaux de Radio-Canada. Le communiqué indique que Christine Moore avait déposé des preuves que la relation était mutuelle et consensuelle[25].
Le , durant la campagne électorale, Christine Moore donne naissance à son premier enfant; il s'agit d'une des premières fois qu'une députée en campagne accouche aussi près d'une élection[29],[30].
Elle donne naissance à un deuxième enfant en [31] puis à sa troisième fille en .