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Choiseul, sur le Wiktionnaire

Le nom de Choiseul vient du village de Choiseul dans la Haute-Marne, dont les seigneurs formèrent la maison de Choiseul, le plus illustre membre en étant le duc Étienne de Choiseul, principal ministre de Louis XV. Plusieurs localités reçurent le nom de Choiseul en l'honneur du duc, dont l'action diplomatique constitue un modèle selon l'institut Choiseul.

Ce mot se prononçait autrefois comme « Choiseuil »^[1].

Toponyme

France

Choiseul, commune de la Haute-Marne.
Le camp de Choisel, camp d'internement français qui a existé dans la commune de Châteaubriant en Bretagne, de 1941 à 1942.
Le duché de Choiseul fut créé à plusieurs reprises au bénéfice des membres de la maison de Choiseul.
Le passage Choiseul, passage couvert parisien.
La rue de Choiseul est une voie du 2^e arrondissement de Paris.
Le quartier Choiseul, dans la commune de Case-Pilote à la Martinique.

Sainte-Lucie

Choiseul, district de Sainte-Lucie.
- Choiseul, village de Sainte-Lucie.
  - Baie de Choiseul, une baie située au village de Choiseul.

Îles Salomon

Choiseul, une province des îles Salomon constituée essentiellement de : l'île Choiseul avec la baie de Choiseul.

Royaume-Uni

Le détroit de Choiseul, un détroit des îles Malouines ;
La baie Choiseul ou Port William, une baie des îles Malouines.

Patronyme

Choiseul est un nom de famille notamment porté par :

la maison de Choiseul est la famille issue des seigneurs de Choiseul ;
Augustine Françoise de Choiseul (1697-1728), fille cachée de ses parents, en procès avec son oncle pour captation d'héritage ;
César Gabriel de Choiseul-Praslin (1712-1785), militaire et diplomate, homme d'État, pair de France ;
Étienne de Choiseul (1719-1785), principal ministre de Louis XV, homme d'État ;
Claude Antoine Clériadus de Choiseul La Baume (1733-1794), aristocrate et général de division français ;
Antoine-César de Choiseul-Praslin (1756-1808), général et homme politique ;
Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul (1760-1838), duc de Choiseul, pair de France, a laissé des Mémoires ;
Charles-Henri de Choiseul Praslin (1944-2019), avocat, militant associatif et politique français.

Autres

L'Institut Choiseul pour la politique internationale et la géoéconomie, un think tank français présidé par Pascal Lorot.
Choiseul éditions, branche éditoriale de l'Institut Choiseul, qui est un éditeur de revues et d'ouvrages spécialisés dans les questions internationales et la géopolitique.

Voir aussi

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Choiseul » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (lire sur Wikisource)

Notes et références

↑ Comme l'enseigne le distique de Paul-Jean Toulet : « J’adore les magasins du passage Choiseul, / C’est un véritable divertissement pour l’œil. » L'orthographe « Choiseuil » est également très courante au XVIIIe siècle, comme dans cette lettre de Voltaire au comte et à la comtesse d'Argental : « Buvez mes anges, buvez, que madame Dargental revienne aussi rebondie que l'abbé de Bernis, que M. de Choiseuil raporte le meilleur estomac du royaume! » (vers le 10 juin 1748), ou bien cette lettre de Catherine II de Russie au même Voltaire : « Je conois le Manifeste in quarto dont Vous me parlés, le Duc de Choiseuil, qui n’étoit pas prévenu en notre faveur, l’avoit fait suprimer à cause de son absurdité et des calomnies ridicules qu’il contenoit, par là Vous pouvés juger du mérite de la pièçe. » (4 juin 1777)

[1] Comme l'enseigne le distique de Paul-Jean Toulet : « J’adore les magasins du passage Choiseul, / C’est un véritable divertissement pour l’œil. » L'orthographe « Choiseuil » est également très courante au XVIIIe siècle, comme dans cette lettre de Voltaire au comte et à la comtesse d'Argental : « Buvez mes anges, buvez, que madame Dargental revienne aussi rebondie que l'abbé de Bernis, que M. de Choiseuil raporte le meilleur estomac du royaume! » (vers le 10 juin 1748), ou bien cette lettre de Catherine II de Russie au même Voltaire : « Je conois le Manifeste in quarto dont Vous me parlés, le Duc de Choiseuil, qui n’étoit pas prévenu en notre faveur, l’avoit fait suprimer à cause de son absurdité et des calomnies ridicules qu’il contenoit, par là Vous pouvés juger du mérite de la pièçe. » (4 juin 1777)

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