Cette rue a été percée sur l’emplacement d’un hôtel particulier, l’hôtel de Choiseul. Ce bâtiment appartenait à la comtesse de Choiseul-Beaupré et ouvrait sur la rue Saint-Augustin. La comtesse avait obtenu en 1776 le percement d’une impasse depuis le boulevard à travers les jardins de son hôtel. La rue fut créée par le prolongement de cette impasse[1].
No 1 ou 3 (selon les années et les publications) : siège des Avions Mauboussin de 1928 à 1939
No 3 : siège du joaillier Mauboussin de 1923 à 1946[3]
No 4 : Adolphe Thiers, alors jeune journaliste, y habita l'année 1822.
No 12 : emplacement d'un passage nommé les galeries de Fer, aujourd'hui disparu, où furent faits les premiers essais publics d'éclairage au gaz[4],[1].
No 22 : ici s'installe, de 1853 à 1859, le photographe américain Warren T. Thompson[5]. Son studio sera reprit de 1859 à 1864 par le photographe russe Sergueï Lvovitch Levitsky (1819-1898) son ancien associé à une autre adresse entre 1847 et 1849. Celui-ci vend à son tour à son associé Augustin Aimé Joseph Le Jeune en 1864 et semble avoir cessé son activité vers 1872 pour se retirer avec son épouse dans le château de Monte-Cristo dont ils sont devenus les propriétaires[6]
↑Philippe Mellot, Paris sens dessus-dessous, Éditions Place des Victoires, , p. 159
↑La Lumière, 24 février, 30 juin, 13 octobre 1855, cité par Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe sous le Second Empire », dans Études photographiques, no 12, novembre 2002, p. 20-24, note no 10 (texte en ligne).
↑Marc Durand, De l'image fixe à l'image animée (1820-1910), tome.2., L-Z, archives nationales de France, 2015, p. 668