Les chemins de fer départementaux du Tarn formaient un réseau à voie métrique de 150 km, comprenant deux groupes de lignes dans le département du Tarn:
Le réseau est déclaré d'utilité publique le [1] L'ensemble de ces lignes est ouvert entre 1905 et 1911[2]. Le réseau Nord disparait le et le réseau Sud le .
La Compagnie des chemins de fer départementaux du Tarn (CFDT)
La compagnie des Voies Ferrées Départementales du Midi reprend l'exploitation du réseau du Tarn en , sous la forme d'une régie départementale. Elle va tenter de moderniser l'exploitation au moyen d'autorails et va unifier le système d'attelage des matériels du groupe Sud avec les réseaux voisins (chemins de fer du Sud Ouest et VFDM T-HG (Toulouse Castres et Revel) à traction électrique.
En 1939, le groupe Nord est fermé en même temps que le T-HG. L'exploitation du groupe Sud sera assurée par les VFDM jusqu'en 1953.
Société auxiliaire pour les chemins de fer secondaires (SACFS)
La SACFS reprend le réseau le avec l'objectif de réduire les coûts d'exploitation. Elle modernise le matériel roulant en introduisant des autorails Billard et des locotracteurs diésel d'occasion, rachetés à des réseaux défunts. Cependant, le coefficient d'exploitation ne remonte pas et le département décide la suppression du réseau le .
↑« Décret du approuvant la substitution de la Compagnie des chemins de fer départementaux du Tarn à M. Lemonnier Guy et à la Compagnie (centrale) de chemins de fer et de tramways, comme concessionnaire du Réseau de chemins de fer d'intérêt local dans le département du Tarn », Bulletin des lois de la République française, vol. LXV, no 2391, , p. 1442-1443 (lire en ligne)
↑« Appendix one : Motive power rolling stock summary », p. 322-325 dans (en) Martin Farebrother et Joan Farebrother, Tortillards of Artois : The metre gauge railways and tramways of the western Pas-de-Calais, The Oakwood Press, , 336 p. (ISBN9780853616795)