Charles de Lasteyrie
Charles Ferdinand de Lasteyrie du Saillant, né le à Paris (Seine) et mort dans la même ville le , est un homme politique, banquier et historien français. BiographieJeunesse et étudesIl est le fils du comte Robert de Lasteyrie et d'Antoinette Desforges-Boucher. Comme son père, il est élève de l'École nationale des chartes[1]. Il y obtient le diplôme d'archiviste paléographe avec une thèse[2] intitulée « L'abbaye Saint-Martial de Limoges » (1899)[1]. Il est titulaire d'une licence de droit obtenue à l'université de Paris[3]. Parcours professionnelIl est reçu en 1902 au concours de l'Inspection générale des finances. Il entre dans la banque en 1909. Pendant la Grande Guerre, il sert comme officier de liaison à l'état-major de la région du Nord, puis est nommé chef de cabinet de Denys Cochin, qu'il suit dans ses fonctions ministérielles successives. Il participe ensuite à la préparation du traité de Versailles comme délégué financier du gouvernement français à la commission d'armistice, puis comme secrétaire général de la commission des réparations. Il enseigne à l'École libre des sciences politiques[1], où il donne un cours traitant, selon Pierre Rain, des « réformes fiscales accomplies à l'étranger »[4]. Parcours politiqueÉlu député de la Corrèze en 1919, puis de la Seine en 1928, réélu en 1932 et 1936. Charles de Lasteyrie est ministre des Finances du au dans le deuxième gouvernement Raymond Poincaré. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse. FamilleArrière petit-fils de Mirabeau, il épouse, le 26 juin 1907, Marie-Marguerite Poiret (1885-1973), fille de Théodore Frédéric Poiret. Ils ont cinq enfants :
DistinctionsDécorationsDécorations française
Décorations étrangèresHommage
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externesArticle connexeLiens externes
|