Charles NobletCharles Noblet
Charles Noblet, né à Abbeville, le , mort à Paris, le , est un claveciniste, organiste et compositeur français. Notes biographiquesSon père, Jacques Noblet, fut organiste de l’église Saint-Gilles d’Abbeville de 1712 à 1725. Sa sœur Marie-Geneviève suppléa son frère Charles dans la discrétion[1]. En 1737, Charles vient à Paris pour occuper le poste de claveciniste accompagnateur à l’École de Chant de l’Opéra. Deux ans plus tard, il remplace André Chéron dans l’orchestre de l’Opéra. Il devient titulaire de l’orgue de l’ancienne église de la Madeleine et de l’orgue du couvent des Mathurins. À la mort de son cousin, Pierre Février en 1760, il lui succède au couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré. Il est cité par Jean-Jacques Rousseau dans sa Lettre sur la musique française comme « musicien du roy en son académie royale de musique », il occupa le poste de claveciniste de l'Académie royale de Musique de 1737 à 1768, pour le comparer avec le jeune prodige Felice Bambini, qui n'avait que 9 ou 10 ans. Comme maître de clavecin, il a enseigné entre autres à Mademoiselle Du Guesclin, au comte de Saint-Florentin (dédicataire des pièces de clavecin), et à la princesse Pignatelli. Son meilleur élève fut, pour la composition, Guillaume Lasceux. ŒuvresIl a publié vers 1757* ou 1763 à Paris un recueil non daté de Nouvelles Suites de Pièces de Clavecin et trois Sonates, avec accompagnement de Violon, dédiées à Monseigneur le Comte de Saint Florentin, Ministre et Secrétaire d'État. (*D'après la fiche de la BnF).
- En fac-similé : Genève : Minkoff Reprint (1982) On lui doit aussi un recueil de brèves cantates « Dédiées à la Jeunesse », publié en trois volumes vers 1750 :
Il a composé de la musique religieuse notamment un grand motet qu’il fit exécuter au Concert Spirituel. Voir aussiDiscographie
Notes et référencesLiens externes
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