Charles HerbetteCharles Herbette
Charles Émile Victor Herbette, né à Saint-Nicolas-lez-Arras en 1809 et mort à Paris 8e le [1], est un grammairien helléniste français. BiographieFils d’un officier de chasseurs, élève de l'École préparatoire, agrégé de grammaire (1829), il épouse en 1834, Françoise Émilie Talayssac (1813-1871). Ils ont cinq enfants : Émile (1834-1898) notaire à Rueil[2] et membre du Conseil général de Seine-et-Oise, président de la délégation cantonale, chevalier de la Légion d'honneur, officier de l’Instruction publique (Palmes Académiques)[3] mort en novembre 1898 à Charleville chez son gendre le commandant de Feraudy[4], Lucile (1837-1855), Émilie (1860-1923), Jules (1839-1901), directeur du Ministère des Affaires étrangères, ambassadeur de France à Berlin et Louis (1843-1921) préfet, Conseiller d’État, directeur de l’Administration Pénitentiaire. Charles Herbette est professeur au Collège Royal de Bourbon (1843) devenu Lycée Impérial (1848) avant de prendre le nom de lycée Condorcet en 1870. Il a laissé à Jules de Goncourt la réputation d’un professeur sévère :
En janvier 1880, lors de la nomination de son fils Jules à la direction du personnel du ministère des Affaires étrangères, un journaliste fait allusion aux talents de spéculateur de Charles Herbette :
Il achète en 1856, le chalet « Herbette » à Pornic dans lequel il se réfugie lors de l'Année terrible (1870-1871). Son fils Louis, resté dans la capitale, a publié la correspondance échangée avec sa famille lors du siège de Paris[7]. Rentré à Paris après la mort de sa femme, Charles Herbette y meurt en 1879. Œuvre
Bibliographie
Notes et références
|