Charles Friesé est un architecte français, né le à Paris et mort le à Nantes[1]. Il est l’auteur des plans de plusieurs réalisations à Nantes et de villas balnéaires de La Baule.
Biographie
Charles Friesé naît en 1901[2]. Il est le fils de Paul-Émile Friesé (1851-1917), architecte parisien[2], et d'Hélène Rosenstiehl.
En 1936, Charles Friesé dessine la villa balnéaire bauloise Tong Soa[3].
Il collabore avec Henri Sauvage, en tant que chef de projet, pour les grands magasins de la Samaritaine, à Paris, et Decré de Nantes[4]. Après la destruction de ce dernier en 1943, il dirige, avec Louis-Marie Charpentier, entre 1947 et 1951 l'édification du nouveau bâtiment selon un plan très différend[5]. En 1953, il dessine le plan du cimetière Parc de Nantes, où il est inhumé[6]. Il a laissé un important legs au musée du fort de la Pompelle[7].
Patrick Cabanel, « Friesé, Charles », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 2 : D-G, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2020, p. 674-675 (ISBN978-2-84621-288-5)
Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN2-7072-0444-7, BNF38890407)
Alain Charles est architecte DPLG et DEA en histoire de l'architecture, spécialiste du balnéaire[9],[10].
Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASINB009P12Q4I)
Laurent Delpire, « Urbanisme et architecture balnéaire : histoire d'un phénomène de société, l’exemple du Pays de Guérande », Les cahiers du Pays de Guérande, no 52, (ISSN0765-3565)
Laurent Delpire est historien de l’art, conservateur des antiquités et objets d’art de Loire-Atlantique.
↑Claude Kahn et Jean Landais, Des lieux de mémoire : les quinze cimetières de Nantes, Nantes, Ouest éditions et Université inter-âges de Nantes, , 223 p. (ISBN978-2-908261-01-1, BNF35338277), p. 66.