Charles Denys de VitréCharles Denys de Vitré
Charles Denys de Vitré, est né à Tours en France le 8 mars 1645 et est mort le 9 janvier 1703 à Québec en Nouvelle-France. Pendant sa carrière, Vitré a entrepris plusieurs projets de pêcheries commerciales sur le fleuve Saint-Laurent en plus d'acquérir plusieurs propriétés foncières (seigneuries). Il a aussi été membre du Conseil souverain de la Nouvelle-France à partir de 1673, servant le roi Louis XIV. BiographieCharles Denys de Vitré est né en 1645 à Tours. Membre d'un famille influente en Nouvelle-France, il déploie beaucoup d'énergies pour développer l'industrie des pêcheries sur le fleuve Saint-Laurent[1]. L'importance de sa famille et les efforts déployés pour développer l'économie de la colonie lui valent une grande reconnaissance du gouverneur et de l'intendant de la Nouvelle-France. À l'âge de vingt-huit ans en 1673, Charles Denys de Vitré devient membre du Conseil souverain de la Nouvelle-France, poste important dans les affaires de la colonie, qu'il conserve jusqu'à sa mort[1]. Charles Denys de Vitré obtient la concession de nombreuses seigneuries, principalement pour le développement des pêcheries et il acquiert lui-même des terres dans la région de la ville de Québec[1]. Ainsi de Vitré obtient la concession de la seigneurie de Bellevue en 1672 qu'il revend en 1678 ; de la seigneurie du Bic en 1675 qu'il revend en 1688 à Charles Aubert de la Chesnaye afin de lui rembourser une dette de 2 050 livres[2] ; de la seigneurie Vitré près de Beaumont en 1681 qu'il lègue à sa fille aînée Marie-Gabrielle ; de la seigneurie de Trois-Pistoles en 1687 qu'il échange à Jean Rioux en 1696 contre les terres que possède ce dernier sur l'île d'Orléans ; d'une seigneurie à Antigonish en Acadie en 1697 et un arrière-fief de la seigneurie Notre-Dame-des-Anges près de Québec en 1699 et qui appartient aux Jésuites[1]. Au Bic, Vitré conclut une entente en juin 1686 avec un colon du nom de Jean Gaignon, établi dans la seigneurie vers 1680 pour l'exploitation des pêches[3]. L'entente stipule que Gaignon s'engage à s'installer au Bic pour une durée de vingt ans et de partager à parts égales avec Vitré les profits de ses pêcheries, et des autres activités qu'ils pourraient y pratiquer[4]. Lorsqu'il vend la seigneurie du Bic en 1688, le contrat de vente stipule l'obligation de l'acheteur de respecter l'entente avec Jean Gaignon[4]. HommagesUne avenue a été nommée en son honneur dans la ville de Québec en 1923. Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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