Dans son hôtel particulier parisien du 18 de la rue Pigalle, il reçoit artistes, poètes, musiciens.[réf. nécessaire]
Il a été un des premiers érudits français à l'intéresser à l'art espagnol, en particulier à l'art décoratif et la sculpture sur bois. Pour la revue Le Tour du Monde, Nouveau Journal des voyages il entreprend avec Gustave Doré, en 1862, un voyage en Espagne. Le récit de ce voyage a été publié en feuilletons entre 1862 et 1872[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10] qui ont été regroupés dans le livre Voyage en Espagne dont il a écrit le texte et est resté célèbre par les illustrations que Gustave Doré en a faites, et qui composent la partie la plus importante de l'œuvre tauromachique de Doré dont les dessins, gravures et lithographie sur ce thème ont été réunis sous le titre La Tauromachie de Gustave Doré. Il a profité de l'ouverture de chemin de fer entre Paris et Madrid, en 1864, pour faire des voyages en Espagne et y acquérir des œuvres d'art[11].
Après Denis Désiré Riocreux, conservateur du musée de Sèvres, le livre de Davillier Histoire des faïences et porcelaines de Moustiers et Marseille (1860)[12]
fait de lui le deuxième auteur à attirer l'attention et aviver l'intérêt des collectionneurs et du public sur les faïences de Moustiers et leur excellente qualité[13],
jusque là ignorées car attribuées aux fabriques de Rouen[14]
— même par Brongniart[15], dont le musée possédait déjà quelques pièces de Moustiers[16] ;
mais aussi par Louis-Alphonse Salvétat[17], qui publie une deuxième édition du Traité des arts céramiques avec la même erreur d'attribution ; et par Joseph Marriat dans son Histoire des poteries, faïences et porcelaines[18],[14].
↑[Belan 2002] Marie Belan, « Portrait d'un grand collectionneur du XIXe siècle : le baron Jean-Charles Davillier », Sèvres - revue de la Société des Amis du Musée National de céramique, , p. 52-58 (ISSN1169-2537, OCLC609951400, lire en ligne [PDF], consulté en ).
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : De Perpignan à Barcelone. De Barcelone à Valence. Valence. Valence-Combats de taureaux », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1862, p. 289-352 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : De Valence à Alcoy », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1863, p. 353-368 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : D'Alcoy à Orihuela. D'Orihuela à Grenade », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1864, p. 1-32 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : Grenade. Cadiz. Séville », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1865, p. 353-432 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : Séville », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1866, p. 353-416 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : La Manche. L'Estramadure. Tolède », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1868, p. 289-352 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : De Tolède à Madrid. Madrid », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1869, p. 273-336 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : Madrid », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1870-1871, p. 177-208 (lire en ligne)
↑Ch. Davillier (ill. Gustave Doré), « Voyage en Espagne : Salamanque. Valladolid. Palencia et Léon. Galice et Asturies-Burgos. Burgos-Navarre et Aragon. Saragosse », Le Tour du monde : nouveau journal des voyages, deuxième semestre 1872, p. 337-416 (lire en ligne)
↑Véronique Gérard Powell, « La sculpture polychrome espagnole dans la France du XIXe et début du XXe siècle : Amateurs et érudits », dans Les échanges artistiques entre la France et l’Espagne, XVe-fin XIXesiècles, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (ISBN978-2-35412-151-8, lire en ligne), p. 223-233
↑[Davillier 1863] Jean Charles Davillier, Histoire des faïences et porcelaines de Moustiers, Marseille et autres fabriques méridionales, Paris, éd. S. Castel, , 140 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
↑« Études céramiques (suite) », Le Magasin Pittoresque, , p. 163-165 (voir p. 164, 2e col.) (lire en ligne [sur fr.calameo.com], consulté en ).
↑[Brongniart 1844] Alexandre Brongniart, Traité des arts céramiques ou Des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie, Paris, Béchet jeune, A. Mathias (réimpr. 1877) (1re éd. 1844), XXVIII-592, 706, 80, 3 tomes (BNF36023945) : tome I sur Gallica ; tome II sur Gallica ; tome III sur Gallica.
↑[Marriat 1857] Joseph Marriat (trad. de l'anglais par MM. le comte d'Armaillé et Louis Alphonse Salvetat sur la deuxième édition (1866), accompagnée de notes et d'additions, préf. de M. Riocreux), Histoire des poteries, faïences et porcelaines (2 vol. : vol. 1, 440 p. ; et vol. 2, 479 p.), Paris, libr.-éd. Vve J. Renouard, (réimpr. 1866, 2e éd.), sur books.google.fr. Cité dans Davillier 1863, p. 4.
Voir aussi
Bibliographie
Louis Courajod (ill. Ludovic Letrône), Le Baron Charles Davillier et la collection léguée par lui au Musée du Louvre : [suivi de] Eugène Piot et les objets d'art légués au Musée du Louvre, Paris, Plon, Nourrit et Cie, , 70 p. (lire en ligne), p. 1-29.
Paul Eudel, Collections et Collectionneurs, Paris, G. Charpentier et Cie, , 300 p. (lire en ligne), « Le baron Charles Davillier », p. 1-63.