Charles CorbinCharles Corbin
Charles Corbin, né le à Paris 8e (Seine)[1] et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[2],[3], est un haut fonctionnaire et diplomate français. Après avoir été ambassadeur en Espagne (1929-1931) et en Belgique (1931-1933), il est ambassadeur au Royaume-Uni entre 1933 et 1940[3]. Georges Bonnet décrit Charles Corbin comme « parlant peu mais toujours à propos, recevant avec faste, courtoisie et élégance, d'un caractère droit, d'esprit fin »[4]. BiographieJeunesse et étudesCharles Corbin est le fils de Paul Corbin, un industriel. Il est le cousin d'Henri Hoppenot[5]. Il étudie au Collège Stanislas, puis à l'université de la Sorbonne, au sein de sa faculté de lettres[6]. Parcours professionnelIl intègre le ministère des Affaires étrangères par la voie du concours d'entrée en 1906. Il est envoyé comme attaché de presse à l'ambassade de France en Italie. Il devient chef du service presse sous Aristide Briand[7]. Il a étudié l'anglais et le parlait couramment[6]. Il est, au quai d'Orsay, lié à Saint-John Perse[5]. En 1933, il est nommé à l'ambassade de France au Royaume-Uni. Anglophile, il est très apprécié du milieu londonien[5]. Il œuvre à un renforcement de l'alliance franco-britannique en vue de la Seconde Guerre mondiale[8]. Il tente, sans réussite, de saboter les accords de Munich et pousse au sein du ministère des Affaires étrangères à une alliance avec l'Union des républiques socialistes soviétiques[9]. En 1940, il accueille Charles de Gaulle à Londres et, avec Jean Monnet, lui propose la création d'une Union franco-britannique[9]. Le 26 juin 1940, lorsque le régime de Vichy se met en place sous la férule de Philippe Pétain et que l'armistice est signé, il démissionne de la fonction publique[10],[11]. Bibliographie( Nécrologie) Guy de Girard de Charbonnières : "Un grand ambassadeur : Charles Corbin", lemonde.fr, 13 novembre 1970 Références
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