Charles ConstantCharles Constant
Charles Constant, né le à Fontainebleau et mort le , est un avocat, historien et publiciste français. BiographieOrigines et jeunesseCharles Félix Constant naît le à Fontainebleau (Seine-et-Marne)[1], de Charles Félix Constant[2], tanneur dans cette ville[3], et d'Adèle Antoinette Grison[2]. Il passe sa jeunesse dans sa ville de naissance, y fait ses débuts dans la cléricature[3] et songe d'ailleurs à s'y établir en qualité d'avoué[4]. Il se consacre à la recherche dans les archives, publie des notices sur l'histoire locale et donne des communications et des références à la Société d'archéologie et d'histoire de Seine-et-Marne qui siège à Melun. En parallèle, il produit également une revue satirique au théâtre de la rue Marrier[3]. Durant la guerre franco-allemande de 1870, Constant effectue son devoir dans le corps des Mobiles de la Loire[4] et est lieutenant de la Garde nationale mobile mobilisée dans le bataillon de l'arrondissement de Fontainebleau[3]. Activités juridiques et politiquesAprès la guerre, il s'installe à Paris[4], et devenu avocat, il est inscrit au barreau de Paris[3]. Gustave Gaspard Chaix d'Est-Ange, fils de Gustave Louis, lui offre son patronage, ce qui engage Constant à une fidélité perpétuelle[4]. Aussi, il est choisi comme avocat par la Société des artistes français pour des « qualités de verve et de finesse » mais il préfère se préoccuper des questions de « droit pur »[4]. Il écrit, au cours de cette période, plusieurs ouvrages relatifs au droit, notamment au droit théâtral et à la propriété littéraire et artistique. Il cofonde notamment, avec Félix Grélot (mort jeune), la revue bimensuelle La France judiciaire qui recueille des lois et arrêts avec commentaires[3],[5] et est nommé rédacteur en chef du Journal des commissaires-priseurs. Estimé dans son milieu, ses commentaires utiles inspirent la juriprudence[5]. Il s'introduit aussi dans le milieu politique puisqu'en , il se présente comme candidat boulangiste dans l'arrondissement de Fontainebleau, s'opposant à André Ouvré — qui remporte l'élection —, à Tristan Lambert, à Renoult et à Weber[3]. Fin de vie et décèsMalgré un âge avancé, il ne consent à arrêter ses activités. Une maladie le frappe à partir de 1917 et l'empêche de se rendre à son palais de justice[5]. Il décède finalement le , vers 15 h 45, à l'âge de 71 ans, en son domicile sis 13 rue des Saints-Pères, dans le 6e arrondissement de Paris[2]. Suivant sa volonté, l'inhumation a lieu dans la plus stricte intimité[6]. Descriptions et critiquesDans une notice posthume, le bâtonnier G. Mennesson évoque Constant avec « sa physionomie bienveillante, mais grave, ses favoris courts, ses lèvres rasées et son fin sourire » et pour lui, Constant « donnait l’impression d’un avocat de l’Ancien Régime » qui « en avait, à la fois, la science juridique et les qualités professionnelles »[4]. En outre, Mennesson explique que Constant « joignait à la connaissance approfondie des textes le souci de la solution équitable »[5]. Œuvres
Références
Bibliographie
AnnexesArticles connexesLiens externes
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