Charles BrennusCharles Brennus
Charles Brennus en 1922.
Brennus Ambiorix Crosnier[1], connu sous le pseudonyme Charles Brennus, est un médailleur, ciseleur et un dirigeant sportif national français, né à Châteaudun le et mort au Mans le . Il a notamment réalisé le bouclier de Brennus. BiographieBrennus Ambiorix Crosnier est né le 30 novembre 1859 dans le département d'Eure-et-Loir. Il est le fils de Jules Alphonse Crosnier, tailleur d'habits, et d'Augustine Sibot, couturière. Activités professionnelles et artistiquesIl exerce la profession de maître graveur dans le 3e arrondissement de Paris au 17 rue Chapon puis au no 40 rue de Montmorency. Parmi ses œuvres principales on relève :
Dirigeant sportifVenu au sport à 30 ans passés, Charles Brennus s'adonne avec succès au cyclisme, au cross-country et au rugby. Il fonde le Sporting club universitaire de France rugby (SCUF) le sous le nom de Sporting club amateur dont il devient président[2]. Membre de l'équipe première de rugby de 1896 à 1900, il en est le capitaine pendant les deux premières saisons. En parallèle, il s'impose dès 1896 comme un des dirigeants majeurs de l'USFSA où on le retrouve dans toutes les commissions (cyclisme[2], athlétisme, rugby, natation) ainsi qu'au Conseil et à son Comité de Paris. Surnommé « le père Brennus » par les dirigeants et supporters de clubs, il préside la commission de rugby durant plus d'un quart de siècle, jusqu'en 1919. Juge-arbitre national, directeur des championnats de France d'athlétisme, membre du jury des Jeux Olympiques de 1900, il est reconnu dès 1898 comme un des meilleurs arbitres, se chargeant de l'organisation pratique des matchs sur le territoire français et manageant l'équipe de France.
La médaille de la Légion d'honneur est décernée à Charles Brennus le 14 juillet 1920 pour services rendu au rugby[3]. Le , la commission de rugby de l'USFSA laisse place à la Fédération française de rugby placée sous la présidence d'Octave Léry. Charles Brennus en est nommé président d'honneur en 1921. Il se retire de la vie sportive dès le début de la Seconde Guerre mondiale, et quitte en 1941 le quartier du Marais pour Le Mans où il réside chez sa fille. Il y meurt le des suites d'une crise d'urémie. Il est enterré à Franconville[4]. DécorationsNotes et références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Article connexeLiens externes
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