Initialement six fédérations membres ont exprimé leur intention d'organiser le tournoi : la Biélorussie et la Lituanie, qui ont présenté une candidature conjointe[1], la Hongrie, Israël, la Serbie et l'Espagne[2]. La Lituanie refuse la candidature commune avec la Biélorussie[3] et par la suite deux pays ont soumis une autre candidature commune la Biélorussie et la Hongrie. Le président de FIBA Europe Olafur Rafnsson a déclaré « C’est un très bon choix. La Hongrie est un pays avec une tradition basket et plus spécialement du côté féminin »[4].
La décision finale a été prise par le conseil de la FIBA Europe le lors de leur réunion à Munich, accordant les droits d'organisation à la Hongrie par un vote majoritaire.
Le la fédération roumaine de basket-ball annonce que la FIBA Europe leur a accordé les droits de coorganisation de l'EuroBasket 2015 avec la Hongrie. Initialement la Hongrie étant le seul pays hôte. La Roumanie a organisé deux groupes à Cluj-Napoca et Oradea[5]. La FIBA Europe confirme cette coorganisation le [6].
Le tirage au sort est organisé à Budapest (Hongrie, pays hôte de la phase finale) le 29 novembre 2014 en présence du président de la FIBA Europe Turgay Demirel[9],[10]:
Une dizaine de joueuses naturalisées, souvent américaines, sont attendues pour l' Euro 2015, contre cinq en 2013 et six en 2011. L'excellent niveau de la plupart d'entre elles pourrait rebattre les cartes. L'Espagne pourrait devoir en revanche ne pas compter sur Sancho Lyttle, originaire de Saint-Vincent-et-les-Grenadines[11]. Parmi les plus notables[12] :
Allie Quigley, naturalisée hongroise, championne de la Conférence Est de la WNBA en 2014 et double championne de Pologne
Angelica Robinson, naturalisée monténégrine, double MVP du championnat d'Espagne en 2014 et 2015
Danielle Page, naturalisée serbe, MVP étrangère du championnat de France en 2014
Epiphanny Prince, naturalisée russe, finaliste de l'Eurocoupe 2015
Kristi Toliver, naturalisée slovaque, vainqueur de l'Eurocoupe 2013 et 2014
Lindsey Harding, naturalisée biélorusse, championne de Lituanie 2009
Temi Fagbenle possède les nationalités anglaise et nigériane. Née aux États-Unis, sa famille déménage en Grande-Bretagne à l'âge de deux ans puis retourne dans son pays natal pour y jouer en universitaire. Elle n'est donc pas naturalisée sur le tard[14]. Née au Bénin, Isabelle Yacoubou est naturalisée française à l'adolescence.
La naturalisation croate de Shavonte Zellous, championne WNBA 2012, vainqueur de l'Euroligue 2014, avorte pour des raisons administratives peu avant le début de la compétition[15].
Le président de la FFBBJean-Pierre Siutat réagit à cette frénésie de naturalisations express : « J’ai peur qu’un jour, l’équipe nationale devienne comme une équipe de clubs où on fait tout et n’importe quoi. On a une joueuse naturalisée [Isabelle Yacoubou] mais ça s’inscrit dans un projet de toujours. Elle connaît très bien la langue française, elle a été formée ici. Cette année, on a vu défiler beaucoup de joueuses étrangères, surtout américaines, dans les équipes. J’espère que ça ne va pas aller trop loin et qu’on ne se retrouvera pas comme avec le Qatar au championnat du Monde de handball à construire des équipes avec de l’argent […] Les Espagnols poussent fort pour que l’on ait deux naturalisés avec Ibaka et Mirotić. Mais on tient bon. Il y a beaucoup de pays d’Europe qui sont à l’affût. Dans des pays, c’est très facile de naturaliser des joueurs et joueuses américains. Les modifications se feront au moment des JO. On verra bien ce qu’il se passe en 2016. Le but de l’équipe nationale, c’est de former des joueurs, pas de permettre de fonder sur des joueurs formés aux USA[16]. »
Ana Dabović est élue meilleure joueuse du tournoi devant la Française Sandrine Gruda. Après avoir tourné à 14,7 points par rencontre dans les deux premières phases, la Serbe inscrit 31 points en quarts de finale puis 25 en finale[17].
Les statistiques sont exprimées en unités par match joué.
Médias
La compétition est télédiffusée dans un nombre record de 148 pays, dont 38 pays européens, alors qu'elle avait été retransmise dans 43 pays en 2005 et dans 63 pour l’édition 2009[23]. En France, la demi-finale France-Espagne sont diffusées à la télévision nationale sur France 4 pour la première et la seconde sur France 2 entre 19h et 19h55 (2,57 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 17 % du public) puis 2,68 millions sur France 3 (13,8 %) entre 19 h 55 et 20 h 45, audiences auxquelles il faudrait ajouter celle de Canal+ qui diffusait aussi la rencontre[24].
Le président de la FFBBJean-Pierre Siutat déplore la faible affluence dans les salles, hormis pour la finale : « Globalement, on a eu peu de monde de présent sur cet Euro. En 2013, on avait fait un effort pour remplir les salles. Je pense que c’est un manque de respect vis-à-vis des athlètes surtout. Les athlètes font le travail pour être à ce niveau et jouer dans des salles vides, ça n’est pas terrible. J’ai profité pour élever un peu la voix à la réunion du bureau de la FIBA Europe en disant qu’il fallait s’investir sur le basket féminin [16]. »