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Le château du Plessis-Châtillon est un château situé en Mayenne, à Châtillon-sur-Colmont, à 2 500 mètres au nord-est du bourg. Construit en 1561, il doit son nom aux seigneurs qui l'ont habité à partir de 1670.
Toponymie
La terre du Piessys, 1387 (Archives nationales, P. 1.334/1).
Le Plessis sur Colmont, 1570 (Histoire de Mayenne).
La maison seigneuriale, les domaine et moulins du Plessis Châtillon, 1669 (Aveu de Mayenne).
Le Plessis en Châtillon, marquisat, château, deux étangs, moulin (Jaillot).
La châtellenie du Plessis-Châtillon, mouvante de Mayenne, avec les terres de la Ponnière, Crapon, Nancé, Montguerré, l'Écluse, Colombiers, la Gauberdière, a été érigée en marquisat par lettres patentes de , confirmées en .
Le château est resté simple et l'on s'étonne « que le marquis, riche, au dire de Colbert, de 50 000 ₶ de rente, se soit contenté de ce logis ». Il est flanqué à chaque extrémité d'un pavillon carré et en façade, un peu à l'est, d'une tour octogonale à la base, ronde vers le haut et couronnée d'un toit en forme de cloche. Les dates 1561, 1569, accompagnant l'écusson du Plessis-Châtillon indiquent l'époque de cette construction, augmentée encore de deux pavillons moins élevés, dont l'un, celui de l'est, a servi de chapelle.
D'après des mémoires domestiques, le château primitif aurait été rasé pendant les guerres anglaises au XIVe siècle[N 1].[réf. nécessaire]
Une fondation de Sainte-Barbe destinée par son fondateur, Raoul Girard (20 mars 1443), à être desservie dans l'église de Gorron et celle de Saint-Jacques, dotée en 1729, ont été transférées dans cette chapelle où une ordination a été faite en 1580 par l'évêque auxiliaire du Mans et un mariage béni par le curé de Châtillon en 1650.
Jacques-Joseph Jouanne, du diocèse de Séez, chanoine de Saint-Cloud, 1758.
Liste des seigneurs
La famille du Plessis-Chatillon est une famille originaire du Maine dont la filiation est suivie depuis le XVe siècle. Ses armes portent la devise D'argent à trois quintefeuilles de gueules[1]. Elle comprend :
Jean du Plessis, cité dans l'aveu de Mayenne, 1387.
puis de Renée du Bellay, dame de Courceriers, fille de Jean II du Bellay, baron de La Flotte et seigneur de Hauterive, chevalier de l'Ordre du Roi. Louis a dans le couvent des Cordeliers d'Angers« une tombe de cuyvre longue de 5 pieds et large de 2 moins un poulce » sur laquelle est gravé un écrit de Jacques Bruneau de Tartifume« un homme armé de toutes pièces, fors la teste et les mains, et recouvert d'une tunicque chargée de quintefeuilles, autour de laquelle sont burinés ces mots : Messire Loys du Plessis Chastillon, de Courceriers, Chauvigné (?), les Aubiers et de Vaulx, lequel et pour son épouse dame Renée de Bellay que Dieu absolue … (sic) et décéda le 2 aoust 1560 ». Aux pieds de la dite figure on lit : « Passant, si tu t'enquiers qui gist en ce tombeau, C'est Loys du Plessis en son âge le plus beau Qui de son los céleste aux dieux a fait envie. Pour jamais sa louange suyvra sa belle vye D'un charitable office pour luy qui est passé Le seigneur tout puissant : Requiescat in pace ». Aux 4 coins du chef de la dite tombe sont gravés ces écussons :
un écu à 3 quintefeuilles ;
un vairé contrevairé, avec collier de saint Michel.
Aux pieds ces losanges environnés d'une cordelière : 1° du Bellay ; 2° coupé, au un 2 léopards l'un sur l'autre, au deux fascé de 8 pièces. On sait par la généalogie de la famille, écrite en 1596, que Louis du Plessis-Châtillon est mort de la maladie de l'homme de pierre à Angers et que sa veuve s'est retirée au Plessis où elle est morte en 1567. Le chiffre des deux époux est reproduit plusieurs fois au château.
François du Plessis-Châtillon, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, 1570, mari de Nicole de Reynier, mort d'apoplexie le . Son cœur a été déposé dans l'église de Saint-Thomas-de-Courceriers et son corps amené dans la chapelle du Plessis, puis « en présence d'un grand nombre de nobles, de peuple et de clergé », le , dans l'église de Châtillon. Sa veuve a été inhumée le mercredi des Cendres 1628, dans l'église de Saint-Thomas.
René du Plessis-Châtillon, mari de Diane de Poisieux, d'où : François (1598), René (1600), Nicole (1602), Jeanne (1604), André (1605), Catherine (1606), Marguerite (1607), Michel (1608), Madeleine (1612), Renée (1613), Suzanne (1618). La dame du Plessis rédige son testament en 1627 et meurt en 1630, un an après son mari.
François du Plessis-Châtillon, page de la chambre du roi en 1626, rédige son testament à Bourbon-l'Archambault le .
André du Plessis-Châtillon, frère du précédent, partage [Quoi ?] avec ses deux sœurs survivantes, Nicole et Madeleine, le ; « homme doux et bénin » dit Colbert, il a épousé successivement : Renée Le Porc, morte en couches (1638) et Renée Le Conte, dame de Nonant et du Merlerault et rédige son testament à Paris le . De Renée Le Conte descend la suite des marquis de Nonant avec leur fils Jacques du Plessis-Châtillon, mort en 1707.
Jacques du Plessis-Châtillon de Nonant, issu du second mariage, mari de Jeanne-Marie Fradet de St-Août (morte le 15 décembre 1738), 3e comtesse de Châteaumeillant (morte en 1707)[2].
Louis Ier du Plessis-Châtillon, né le , a eu de brillants services militaires en Flandre, en Allemagne. Il a été colonel et mestre de camp au Régiment de Monsieur le puis brigadier le , n'interrompant ses campagnes après la Bataille de Ramillies que par incapacité prolongée à la suite de ses blessures. Il reparaît en 1713 aux siège de Landau et de Fribourg, devient maréchal de camp le , gouverneur d'Argentan au mois d', lieutenant général le et meurt le . Il est marié en 1718 à Catherine-Pauline Colbert (1699-1773), fille de Jean-Baptiste Colbert de Torcy, marquis de Torcy, ministre des Affaires étrangères.
Sa sœur Jeanne-Marie du Plessis-Châtillon (1686-1763) épouse, en 1709, Philippe-Charles d'Estampesde La Ferté-Imbault (v. 1684-1737)[N 2] ;
Marie-Félicité du Plessis-Châtillon, restée fille unique, (née le , mariée à 25 ans en à François-Antoine de Chabannes, 52 ansmarquis de la Palice, lieutenant-général des Armées, gouverneur de Verdun, mort le , 6e comtesse de Châteaumeillant, qui a vendu la terre de Châteaumeillant et ses biens du Berry en 1757. Veuve en 1754, celle-ci se remarie en avec Charles Bernard Martial Pelet de Narbonne (1720-1775) baron de Narbonne-Pelet, maréchal de camp et des armées du roi ; elle est veuve deux fois et âgée de 70 ans. Elle a été la bienfaitrice de la paroisse. Habitant le plus souvent Paris, elle s'y est cachée pendant la Révolution française. Dénoncée par son médecin, elle est condamnée à mort le (8 thermidor an II), portée à la guillotine sur un matelas et inhumée au cimetière de Picpus. Les héritiers, ayant démontré qu'elle n'avait pas quitté la France, ses biens ne furent pas confisqués.
Un quart de la fortune de Marie-Félicité du Plessis-Châtillon appartenait à Charlotte-Henriette-Bibienne Franquetot (1727-1805), fille du maréchalFrançois de Franquetot de Coigny. Veuve de Jean-Baptiste Joachim Colbert et de Guy-François de La Porte de Briou, marquis de Riants, né en 1719 , décédée à Paris le 15 floréal an XIII, laissait deux fils majeurs et les dames de Saule, de Saint-Laurent, de Saint-Vallier et de Jupille. Le Plessis, à cette époque, se composait de 2 000 hectares de terre, formant cinquante-deuxmétairies et six moulins, le tout dans les communes d'Oisseau, Châtillon, Saint-Mars-sur-Colmont, Brecé et Colombiers-du-Plessis. Ses enfants mirent le Plessis en vente, il fut acheté par le vicomte Charles de La Porte de Riants, son fils.
En 1808, Adélaïde-Charlotte-Colombe de la Porte, fille unique de l'acquéreur du Plessis, épouse le comte Augustin Charles Camille de Rougé. Son père lui donne le Plessis en mariage. Augustin Charles Camille de Rougé (Paris, - ), est colonel, officier de la Légion d'honneur, démissionnaire en 1830. Ayant pris part à la guerre de Vendée en 1832, il est emprisonné à La Flèche. Il vit ensuite dans la retraite au château des Rues, dont il a hérité en 1808. Marié en 1808 avec Charlotte de La Porte de Riantz (1790-1852), ils sont les parents de l'égyptologueEmmanuel de Rougé, les grands-parents d'Olivier de Rougé, sénateur du Maine et Loire et les arrière-grands-parents d'Alain de Rougé, député de la Sarthe. Après à 1824, il vend le Plessis à un marchand de biens, qui revend une à une les terres en dépendant, à l'exception d'une dizaine, cédées avec le château du Plessis, à Louis de Hercé. Le Plessis-Châtillon, après avoir appartenu à M. de Maurienne, est ensuite la propriété de Mme Durand-Jaillard, de Mayenne.
Notes et références
Notes
↑Les mêmes documents contiennent des généalogies d'une grande précision mais sans preuves.
↑Elle est la belle-mère de Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault qui en dira qu'elle est « la plus ennuyeuse personne que j'aie jamais connue » et confiera, exultant sans détours, que le veuvage lui procure alors « une joie immodérée et embarrassante » : « je m'enfermai quelques jours au couvent pour pouvoir y rire à mon aise et jouir sans témoin de ma liberté reconquise » - Maurice Hamon, Madame de La Ferté-Imbault, philosophe et femme d'affaires à la cour de Louis XV, Château de Versailles / Perrin, 2011.
Références
↑Jougla de Morena, Grand armorial de France (lire en ligne)
↑Il a à sa charge une aventure peu glorieuse racontée par Grosse-Duperon dans les Capucins de Mayenne, p. 68.
En 1626, le marquis du Plessis-Châtillon et ses frères avaient remis « quelques bahuz pleins de papiers concernant les affaires qu'ils avoient entre eux » à Urbain Edard, de Mayenne.
Bulletin historique de la Mayenne, t. XI, p. 138 et suivantes ; t. XI, p. 141 ; t. XXIII, p. 358