Centrale

Le mot centrale est originellement une déclinaison (notamment le nominatif singulier neutre, le masculin et le féminin étant centralis ) d'un adjectif latin signifiant « centré, central  »[1].

C'est aussi le singulier masculin ou féminin d'un adjectif italien de même sens, et le singulier féminin de l'adjectif français central .

Sciences et techniques

• En électrotechnique, une centrale électrique (ou simplement une centrale) est un site industriel destiné à la production d'électricité.
• En taxonomie, le mot centrale est employé comme épithète spécifique pour nommer certaines espèces animales ou végétales. Pour les articles consacrés à de telles espèces, consulter la liste générée automatiquement (voir aussi centralis ).

Sciences humaines et sociales

• En droit français, une maison centrale (ou simplement une centrale) est une prison accueillant les détenus condamnés à de longues peines, les détenus les plus difficiles et ceux dont on estime qu'ils ont peu de chances de réinsertion.
• En linguistique, une consonne centrale (ou simplement une centrale) est une consonne dont le mode d'articulation nécessite pour sa réalisation l'écoulement de l'air par le centre de la bouche au-dessus de la langue.

Culture et société

Éducation

• En France, différents établissements d'enseignement public s'appellent ou se sont appelés École centrale .

Littérature

• La Centrale est le premier roman d'Élisabeth Filhol, publié en 2010.

Monuments

• En France, la Centrale désigne les locaux de Direction générale de la Sécurité extérieure, à Paris.
• En Suisse, la Centrale désigne les unités du Département fédéral des affaires étrangères, à Berne (par opposition au réseau extérieur).

Toponyme

Centrale est un nom de lieu notamment porté par :

Canada

• la rivière Centrale, un affluent du littoral sud-est du fleuve Saint-Laurent, coulant dans Saint-Simon-de-Rimouski et Notre-Dame-des-Neiges, au Québec ;

Italie

• Centrale, une station du métro de Milan.

Notes et références

1. (la + fr) Félix Gaffiot, Dictionnaire Latin-Français, Paris, Hachette, 1934, 1701 p. (lire en ligne).