Se centrant sur les jeunes qui se trouvent sous la responsabilité de la Direction de la protection de la jeunesse, le film explore quatre époques, celle de l'enfance, avec Cathy, 6 ans, celle de la préadolescence, avec Kayla, 12 ans, celle de l'adolescence avec Mégane, 16 ans et celle de l'arrivée à la majorité, avec Manu. Les quatre personnages se rencontrent lors d'une fête donnée en hommage à la famille qui les a, à un moment donné, accueillis…
Le financement du film est assuré, entre autres, par le Crédit d'impôt cinéma et télévision - Gestion Sodec, le Fonds Harold Greenberg, le Crédit d'impôt pour la production cinématographique ou magnétoscopique canadienne, Radio-Canada Télévision, la Sodec (Société de développement des entreprises culturelles – Québec), Super Écran (Québec) et Téléfilm Canada.
Le titre Catimini, tiré du prénom du personnage (Cathy), indique « le secret, le huis-clos[2] » et reflète l'histoire de ces jeunes filles qui vivent, inaperçues, dans la société d'aujourd'hui. L'originalité de la démarche de la cinéaste tient du fait qu'elle ait choisi de tourner à hauteur d'enfant[3].
Le film est généralement bien accueilli par la critique qui souligne « l'acuité et la sensibilité du regard »[4] de la réalisatrice.
↑André Duchesne, « Catimini : par les yeux des enfants », La Presse, (lire en ligne)
↑Michel Coulombe, « Nathalie Saint-Pierre, scénariste et réalisatrice de Catimini », Ciné-Bulles, vol. 31, no 1, , p. 8–13 (ISSN0820-8921 et 1923-3221, lire en ligne, consulté le )
↑Apolline Caron-Ottavi, « Enfance nue, enfants tus / Catimini de Nathalie Saint-Pierre, Québec, 2012, 111 minutes », 24 images, no 161, , p. 64–64 (ISSN0707-9389 et 1923-5097, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-François Hamel, « L’inconfort de l’indifférence : commentaire critique / Catimini de Nathalie Saint-Pierre, Québec, 2012, 111 min », Ciné-Bulles, vol. 31, no 1, , p. 14–15 (ISSN0820-8921 et 1923-3221, lire en ligne, consulté le )