Cathédrale du Sacré-Cœur de Wellington
La cathédrale du Sacré-Cœur de Wellington (en anglais : Sacred Heart Cathedral) est l'un des principaux sanctuaires catholiques de Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande.
HistoriqueLe diocèse de Wellington est érigé le par scission de la partie méridionale du diocèse d'Auckland, le 39e parallèle marquant la nouvelle frontière entre les deux provinces ecclésiastiques. Le nouveau diocèse est confié à Philippe Joseph Viard, prélat d'origine française, nommé administrateur apostolique.
La première pierre de la cathédrale est posée au cours d'une cérémonie solennelle le . Moins d'un an plus tard, le , la croix sommitale est installée sur le clocher du nouveau sanctuaire, qui bien qu'inachevé est consacré le de la même année sous le vocable de « Cathédrale Sainte-Marie ». L'édifice peut alors abriter jusqu'à 600 fidèles[1].
Le , vers 8 heures 30 du matin, un incendie se déclare dans le clocher, avant de se propager irrémédiablement au reste de l'édifice. En moins d'une heure, la cathédrale est réduite à un champ de ruines[1].
Dans le même temps, il est décidé de bâtir une basilique sur le site de l'ancienne cathédrale Sainte-Marie. Les plans en sont confiés à l'architecte Francis Petre qui conçoit un édifice néo-classique inspiré des basiliques romaines.
L'érection d'une nouvelle cathédrale a beau rester à l'ordre du jour, les fonds manquent et le projet est retardé. On évoque d'abord une cathédrale de style Renaissance pouvant contenir jusqu'à 2100 personnes, sans que les collectes de dons organisées par le diocèse ne parviennent à réunir suffisamment d'argent pour ce faire. Le projet est mis en sommeil pour de nombreuses années.
Le , le cardinal Thomas Williams fait officiellement de la basilique du Sacré-Cœur la cathédrale de l'archidiocèse de Wellington[1]. ArchitectureLa cathédrale du Sacré-Cœur est un édifice néo-classique de plan basilical. Bâtie en brique et pierre de taille d'Oamaru, elle se compose d'une longue nef de six travées bordée de bas-côtés. La façade est précédée d'un portique à colonnade ionique. Une frise portant l'inscription latine « SS.Cordi Jesu Dedicatum. A.D. MCMI » - dédicace en lettres d'or au Sacré-Cœur de Jésus, datée de 1901 - est surmontée d'un large fronton triangulaire à denticules. À l'origine, la façade était encadrée de tours jumelles couronnées de dômes, dont seules les bases subsistent aujourd'hui[3]. Endommagées à la suite d'un tremblement de terre en 1942, elles furent démolies peu après. Liens internesLiens externesNotes et références |