Un nouveau découpage territorial de la Seine-Maritime entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 27février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. Dans la Seine-Maritime, le nombre de cantons passe ainsi de 69 à 35.
Pharmacien Ancienne adjointe au maire du Havre, conseillère municipale depuis 2020 Ancienne conseillère générale du Canton du Havre-4 (2011-2015) Députée Les Constructifs depuis 2017
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Agnès Firmin-Le Bodo et Patrick Teissère (Union de la Droite, 41,12 %) et Henriette Fernez et Antoine Siffert (PRG, 21,27 %). Le taux de participation est de 42,39 % (9 175 votants sur 21 646 inscrits)[5] contre 49,48 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Agnès Firmin-Le Bodo et Patrick Teissère (Union de la Droite) sont élus avec 59,25 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 39,57 % (4 499 voix pour 8 565 votants et 21 646 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[11]. Dans le canton du Havre-5, ce taux de participation est de 29,83 % (5 927 votants sur 19 871 inscrits)[12] contre 32,19 % au niveau départemental[13]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Agnes Firmin Le Bodo et Patrick Teissere (Union au centre et à droite, 52,9 %) et Gérald Hervieu et Valérie Levesques (Union à gauche avec des écologistes, 33,07 %)[12].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[14], 32,06 % dans le département[13] et 30,8 % dans le canton du Havre-5[12]. Agnes Firmin Le Bodo et Patrick Teissere (Union au centre et à droite) sont élus avec 62,46 % des suffrages exprimés (3 489 voix pour 6 121 votants et 19 873 inscrits)[12],[15],[16].
Composition
Le nouveau canton du Havre-5 comprend une fraction de la commune du Havre[1] :
La partie de la commune du Havre intégrée dans le canton est celle située à l'intérieur du périmètre définie par l'axe des voies et limites suivantes : rue des Martyrs, rue Florimond-Laurent, rue de Saint-Quentin, rue Coypel, rue Bernard-Palissy, rue de Châteaudun, rue de Saint-Quentin, rue de Belfort, rue de l'Artois, rue Daguerre, rue Paul-Louis-Courier, rue Charles-Floquet, rue Edmond-Meyer, rue Darwin, rue de Douaumont, rue Pierre-Curie, rue Edmond-Meyer, rue Louis-Blanc, rue Jenner, rue des Acacias, rue du Général-Rouelle, rue Pasteur, rue de Tourneville, tunnel Jenner, cours de la République, rue Jules-Lecesne, place de l'Hôtel-de-Ville, avenue René-Coty, rue d'Ingouville, rue Gustave-Flaubert, rue Jacques-Louer, rue Pierre-Faure, rue d'Eprémesnil, place des Gobelins, rue des Gobelins, rue Mogador, rue Jean-Charcot, rue Belain-d'Esnambuc, passage Duflo, ligne droite dans le prolongement de la rue d'Albion jusqu'à la rue Clément-Marical, rue Clément-Marical, rue de la Cavée-Verte, rue Roger-Salengro, rue Gaston-Doumergue, rue Alexandre, rue Irène-Joliot-Curie.
En 2021, le canton comptait 31 357 habitants[Note 2], en évolution de −4,35 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[19].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.