À la suite du redécoupage cantonal de 2014, les limites territoriales du canton sont remaniées, et le nombre de communes du canton passe de une à trois.
Le canton de Villemomble a été créée par le décret du , lors de la constitution du département de la Seine-Saint-Denis. Il était constitué par la seule commune de Villemomble[1].
Antérieurement, Villemomble faisait partie du 32e secteur de la Seine, avec Rosny-sous-Bois.
Un nouveau découpage territorial de la Seine-Saint-Denis entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 21février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. En Seine-Saint-Denis, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
Dans ce cadre, le canton de Villemomble est conservé et s'agrandit : il incorpore l'ancien canton de Neuilly-Plaisance ainsi que Le Raincy, qui dépendait de l'ancien canton du Raincy, ces deux cantons étant supprimés[2].
Quatre binômes se présentaient aux élections départementales de 2015 dans le canton :
Rémy Benayoun (PS) et Ginette Contrastin (ELLV)
Patrick Julien Fauvet (FN) et Gisèle Metay (FN)
Xavier Hirsch (FG) et Danielle Hrouda (PCF)
Michèle Choulet (UMP) et Jean-Michel Bluteau, sortant (UMP)[10]
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage dans ce canton marqué à droite[11] : Jean-Michel Bluteau et Michèle Choulet (UMP, 44,14 %) et Rémy Benayoun et Ginette Contrastin (Union de la Gauche, 25,28 %). Le taux de participation est de 44,01 % (17 322 votants sur 39 363 inscrits)[12] contre 36,83 % au niveau départemental[13] et 50,17 % au niveau national[14].
Au second tour, Jean-Michel Bluteau et Michèle Choulet (UMP) sont élus avec 65,62 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 41,32 % (9 992 voix pour 16 262 votants et 39 361 inscrits)[15].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[16]. Dans le canton de Villemomble, ce taux de participation est de 29,73 % (11 449 votants sur 38 504 inscrits)[17] contre 24,35 % au niveau départemental[18]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jean-Michel Bluteau et Michèle Choulet (DVD, 29,37 %) et Delphine Mehallel et Jean-Marc Minetto (Union à gauche avec des écologistes, 26,3 %)[17].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[19], 26,47 % dans le département[18] et 31,66 % dans le canton de Villemomble[17]. Jean-Michel Bluteau et Michèle Choulet (DVD) sont élus avec 60,92 % des suffrages exprimés (7 011 voix pour 12 190 votants et 38 507 inscrits)[17],[20],[21].
Composition
Composition avant 2015
Le canton était constitué, avant 2015, par la seule commune de Villemomble[1].
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
En 2021, le canton comptait 66 624 habitants[Note 1], en évolution de +1,84 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[24].)
Notes et références
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
↑ a et b« Décret n°67-591 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Seine-Saint-Denis », Journal officiel de la République francaise, , p. 7359-7360 (lire en ligne [PDF]).
↑« Résultats des élections cantonales - Seine-Saint-Denis », Le Monde, (lire en ligne).
↑Julien Duffé, « La cantonale partielle se joue dans l'indifférence : Demain, on vote à Villemomble. Six candidats se disputent le poste de conseiller général laissé vacant par le maire UMP de la ville, Patrice Calméjane. Élu député en juin, il est démissionnaire, cumul des mandats oblige », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
↑Sébastien Thomas, « Un bastion de la droite qui semble imprenablesous-titre = Sur le papier, il s'agit probablement du canton le plus acquis à la droite de tout le département. Et pas qu'un peu : Villemomble, Le Raincy et Neuilly-Plaisance. Difficile de faire plus bleu. Les résultats des dernières élections municipales laissent d'ailleurs assez peu de place aux espoirs à gauche. », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).