Le canton de Montreuil-Ouest a été créé par le décret du 20 juillet 1967, lors de la constitution du département de la Seine-Saint-Denis. Il était alors constitué d'une partie de la commune de Montreuil[1].
Un nouveau découpage territorial de la Seine-Saint-Denis entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 21février 2014[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. En Seine-Saint-Denis, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
Le canton de Montreuil-Ouest comprenait, selon la toponymie du décret de 1967, « la partie de la commune de Montreuil délimitée au Nord par l'axe de la rue Hoche, l'axe de la rue Buffon (depuis l'avenue Pasteur jusqu'à la rue des Caillots), l'axe de la rue des Caillots (jusqu'à l'avenue Faidherbe), l'axe de l'avenue Faidherbe (jusqu'au rond-point d'Alsace-Lorraine) ; à l'Est par l'axe du boulevard Henri-Barbusse (depuis le rond-point d'Alsace-Lorraine jusqu'à la place de l'Eglise), l'axe de la rue Pépin, l'axe de la rue de Rosny (jusqu'à la rue du Capitaine-Dreyfus, anciennement rue Gallieni), l'axe de la rue Gallieni (jusqu'à l'avenue du Président-Wilson), l'axe de l'avenue du Président-Wilson (jusqu'à l'avenue Gabriel-Péri), l'axe de l'avenue Gabriel-Péri (jusqu'à la rue de Stalingrad), l'axe de la rue de Stalingrad[1] ».
Période 1976 - 2015
Après le redécoupage de 1976, le canton était constitué par « la partie Ouest de la commune de Montreuil délimitée par l'axe des voies ci-après : boulevard de Chanzy. (jusqu'à la place Jacques-Duclos), avenue de la Résistance, rue .Alexis-Pesnon (jusqu'à la rue Rabelais), rue Rabelais, rue Victor-Hugo, rue du 18-Août, boulevard Paul Vaillant-Couturier (jusqu'au rond-point de Strasbourg), boulevard Henri-Barbusse (jusqu'à la place de l'Eglise), place de l'Eglise, rue Pépin, rue de Rosny, rue de Stalingrad jusqu'à la limite communale avec Fontenay-sous-Bois[2] ».
↑ a et b« Décret n°67-591 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Seine-Saint-Denis », Journal officiel de la République francaise, , p. 7359-7360 (lire en ligne [PDF]).
↑« Le PC heureux à Montreuil : Comme aux grands jours, le député et ex-maire (app. PC), Jean-Pierre Brard, entre dans la salle des fêtes surchauffée de l'hôtel de ville : « C'est plié et c'est gagné net », annonce-t-il en détachant chaque syllabe. Il est 21 h 45 et le candidat communiste Belaïde Bedreddine, vrai challenger sur ce canton de Montreuil-Ouest, vient de créer la surprise en devançant d'un peu moins de 200 voix l'adjointe écologiste Catherine Pilon, pourtant arrivée en tête au premier tour. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).