Un nouveau découpage territorial du département de Tarn-et-Garonne entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 27février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. En Tarn-et-Garonne, le nombre de cantons passe ainsi de 30 à 15. Le nombre de communes du canton de Montech reste inchangé mais sa composition change.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Laurence Affolter et Philippe Digne (FN, 35,18 %) et Dominique Sardeing-Rodriguez et Michel Weill (Union de la Gauche, 34,55 %). Le taux de participation est de 56,57 % (7 977 votants sur 14 102 inscrits)[14] contre 58,89 % au niveau départemental[15] et 50,17 % au niveau national[16].
Au second tour, Dominique Sardeing-Rodriguez et Michel Weill (Union de la Gauche) sont élus avec 58,29 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 59,84 % (4 486 voix pour 8 438 votants et 14 101 inscrits)[17].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[18]. Dans le canton de Montech, ce taux de participation est de 37,2 % (5 784 votants sur 15 547 inscrits)[19] contre 40,22 % au niveau départemental[20]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Dominique Sardeing et Michel Weill (Union à gauche, 44,74 %) et Laurence Affolter et Philippe Lepeltier (RN, 28,07 %)[19].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[21], 41,75 % dans le département[20] et 38,11 % dans le canton de Montech[19]. Dominique Sardeing et Michel Weill (Union à gauche) sont élus avec 65,39 % des suffrages exprimés (3 630 voix pour 5 925 votants et 15 547 inscrits)[19],[22],[23].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Montech comprenait les 9 communes suivantes :
En 2022, le canton comptait 22 058 habitants[Note 2], en évolution de +5,34 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[26].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[13].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).