L'ordonnance du crée le canton de Caen-Est[5]. Font partie de ce canton, la partie orientale de la commune de Caen[Note 2] et les communes de Saint-Contest, Épron, Hérouville, Mondeville, Cormelles (actuel Cormelles-le-Royal), Ifs et Allemagne (actuel Fleury-sur-Orne)[7].
Les différents cantons de Caen-5 (depuis 1973)
Le décret du crée le canton de Caen-5 qui est constitué uniquement d'une partie de Caen[1]. Le chef-lieu était Caen.
Un nouveau découpage territorial du Calvados entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 17février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[8],[Note 3]. Le canton comprend les communes de Louvigny, Fleury-sur-Orne, Saint-André-sur-Orne, Éterville, ainsi que le centre-ville et les quartiers au sud-ouest de la commune de Caen[Note 4].
Représentation
Conseillers généraux de l'ancien canton de Caen-Est (1833 à 1973)
Ingénieur, diplômé de l'École centrale, conseiller municipal de Caen, membre de la Commission administrative départementale (1940-1943), nommé conseiller départemental en 1943[14]
Député (1973-2002), conseiller municipal de Caen (1983-2008), ministre (1981-1986), secrétaire d'État (1991-1993), ancien conseiller général du canton de Caen-2 et du canton de Caen-3
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Nicolas Joyau et Sylvie Morin-Mouchenotte (Union de la Droite, 33,86 %) et Jézabel Sueur et Éric Vève (Union de la Gauche, 33,55 %). Le taux de participation est de 51,32 % (8 564 votants sur 16 688 inscrits)[16] contre 51,43 % au niveau départemental[17] et 50,17 % au niveau national[18].
Au second tour, Jézabel Sueur et Éric Vève (Union de la Gauche) sont élus avec 52,19 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,73 % (4 010 voix pour 8 299 votants et 16 688 inscrits)[19].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[20]. Dans le canton de Caen-5, ce taux de participation est de 34,6 % (5 798 votants sur 16 759 inscrits)[21] contre 34,31 % au niveau départemental[22]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Alexandra Beldjoudi et Éric Vève (Union à gauche avec des écologistes, 54,55 %) et Gabin Maugard et Emilie Rochefort (LR, 45,45 %)[21].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[23], 34,65 % dans le département[22] et 35,03 % dans le canton de Caen-5[21]. Alexandra Beldjoudi et Éric Vève (Union à gauche avec des écologistes) sont élus avec 55,2 % des suffrages exprimés (3 093 voix pour 5 870 votants et 16 757 inscrits)[21],[24],[25].
Composition
Composition de 1973 à 1982
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le canton de Caen-5 était composé d'une partie centre-est de Caen[1].
Composition de 1982 à 2015
Le canton de Caen-5 se composait d’une fraction de la commune d'Hérouville-Saint-Clair[26] et était dénommé selon le décret de 1982 « canton d'Hérouville-Saint-Clair (Caen-V) »[3]. Il comptait 16 828 habitants en 2012 (population municipale).
Le canton comprenait la plus grande partie du territoire d'Hérouville à l'exclusion du quartier des Belles Portes et Savary, des parties sud de Montmorency et de la zone portuaire, parties incluses dans le canton de Caen-6. Il était précisément ainsi délimité : « portion de territoire de la ville d'Hérouville-Saint-Clair déterminée, à l'ouest, par la limite avec les communes d'Épron et de Caen ; au sud, par l'axe des voies suivantes ; boulevard du Grand-Parc, boulevard des Belles-Portes, avenue de la Grande-Cavée (jusqu'à l'échangeur des portes de la mer), chemin départemental 515 de Caen à Ouistreham, avenue du Connétable, rue de l'Abbé-Lucas, boulevard de la Paix, rue de l'Embûche (et son prolongement par une ligne droite jusqu'à la limite de la commune d'Hérouville-Saint-Clair)[3]. »
La partie de la commune de Caen intégrée dans le canton est celle située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Louvigny, rue de Québec, boulevard Yves-Guillou, rue Caponière, rue Guillaume-le-Conquérant, place Saint-Sauveur, voie du Palais-de-Justice, rue Saint-Manvieu, place Saint-Martin, Fossés Saint-Julien, rue de Geôle, rue des Terrasses, rue des Fossés-du-Château, avenue de la Libération, boulevard des Alliés, rue des Prairies Saint-Gilles, place Courtonne, quai Vendeuvre, rond-point de l'Orne, quai de Juillet, pont Churchill, rue de la Gare, rue d'Auge à partir du numéro 82, rue de Falaise, rue de l'Église-de-Vaucelles, rue de Branville, avenue d'Harcourt jusqu'à la limite territoriale de la commune de Fleury-sur-Orne. Le bureau centralisateur de ce canton est le bureau centralisateur de la commune de Caen[2].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[29].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑La route nationale 13 traversait la ville du sud-est ou nord-ouest :
la Petite-Orne (actuelle boulevard Maréchal-Leclerc et rivière Noë dans la Prairie)
↑Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[9]. Dans le Calvados, le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25.
↑Font partie du canton le territoire située au sud puis à l'ouest de la limite fixée sur :
la rue du Québec,
le boulevard Yves-Guillou,
la rue Caponière,
la rue de Bayeux,
la place Fontette,
la place Saint-Sauveur,
la rue du Baillage,
la rue Saint-Manvieu,
la place Saint-Martin,
les fossés Saint-Julien,
les fossés du château,
l'avenue de la Libération,
le boulevard des Alliés
la rue des Prairies-Saint-Gilles,
la place Courtonne,
le quai Vendeuvre,
le quai de Juillet,
le pont Churchill,
la rue de la Gare,
la rue d'Auge,
la rue de Falaise,
la rue de l'Église-de-Vaucelles,
la rue Branville,
l'avenue d'Harcourt.
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[15].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglemens et avis du Conseil-d'État, Paris, A. Guyot et Scribe - Charles Béchet, 1826, tome 13, p. 121
↑Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Droz ; Paris, Champion, 1995, p. 792
↑Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 4 juin 1943, (en ligne).
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.