Abel Vautier
Félix Abel Vautier, né à Caen le , décédé à Paris le , est un homme politique français. Il est plusieurs fois député du Calvados. BiographieAbel Vautier est issu d'une vieille famille bourgeoise de négociants installés à Caen. Son père, Gabriel Urbain Vautier, marchand de fer et armateur, épouse Claire Françoise Le Creps le 22 octobre 1783, en l'église Saint-Michel de Vaucelles à Caen. De cette union, naissent Urbain Vautier en 1792 et Abel Vautier le [1]. À la mort de leur père en 1826, les deux frères prennent la direction de la florissante entreprise familiale de négoce de fer et de charbon[1]. Succédant à son frère, Abel Vautier rentre en 1837 à chambre de commerce dont il fut nommé président[2]. Il est également élu président du tribunal de commerce[1]. Il est élu au Conseil général du Calvados en 1840[1]. Il se présente une première fois aux élections législatives de 1842 mais il se fait battre. Aux élections suivantes, il se fait élire dans la première circonscription[2] sous la bannière des Conservateurs proche du parti gouvernemental mené par François Guizot[1]. Il ne se présente pas sous la Deuxième République. En 1848, il prend ouvertement position pour le général Cavaignac. Il fait imprimer et distribuer un tract daté du 9 décembre 1848 adressé aux travailleurs du Calvados, les incitant à voter pour Cavaignac « le Sauveur de la Patrie » contre Louis-Napoléon Bonaparte, « le ridicule héros de Strasbourg et de Boulogne »[1]. Vautier se présenta aux élections de l'assemblée nationale législative de mai 1849, mais n'est pas réélu[1]. Il se rallie au Second Empire et peut ainsi se représenter en tant que candidat officiel pour première circonscription du Calvados en février 1852. Réélu en 1857, il occupe ce siège jusqu'à sa mort[2]. Dans ses fonctions parlementaires, Vautier encourage quelques grands projets qui ont un fort impact sur le développement économique du département du Calvados[1] :
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 31 juillet 1843[1]. Abel Vautier est membre de[1] :
Lorsque ses activités rendent sa présence à Paris indispensable, Vautier y demeure au no 29 de la rue d'Enfer (au plus tard en 1847[3],[4],[5] et jusqu'en 1858[6]). Dans l'Almanach de 1860 (rédigé en 1859) apparaît le no 53[7]. Félix Abel Vautier meurt le en son domicile, au 53 rue d'Enfer dans le 5e arrondissement de Paris[8]. Notes et référencesRéférences
AnnexesArticles connexesBibliographie
Liens externes
|