Canon Type 90 240 mm
Le canon Type 90 240 mm (九〇式二十四糎列車加農, Kyūrei-shiki nijyūyon-miri Resshahō ) était canon d'artillerie lourde sur voie ferrée de 240 mm acheté par l'Armée impériale japonaise au fabricant d'armes français Schneider en 1930. La désignation Type 90 indique que cette pièce d'artillerie a été adoptée par l'Armée en l'an 2590 du calendrier japonais soit 1930 dans notre calendrier grégorien[2]. Ce fut le seul canon de ce type en service au sein de l'Armée impériale japonaise[3]. Histoire et développementL'artillerie lourde sur voie ferrée connue son apogée durant la Première Guerre mondiale, même si le concept remonte à la Guerre de Sécession américaine. L'essor de ces canons est dû à la nécessité de disposer d'une artillerie puissante à longue portée, issu des canons de marine d'un calibre généralement supérieur à 200 mm, et surtout facilement transportable près des zones de conflits. L’Armée impériale japonaise utilisait depuis longtemps le concept de train blindé pour le transport rapide de ses troupes, comme notamment durant la Guerre sovieto-japonaise. Les attachés militaires nippons dépêchés en Europe durant la Grande Guerre, observèrent ainsi avec intérêt ce nouveau type d'artillerie. Bien que l'État-major japonais préférait consacrer ses priorités sur d'autres projets, le financement pour l'achat d'un seul canon (sans affut) pour évaluation fut débloqué en 1930. Il s'agissait d'un canon expérimental développé par la société française Schneider de calibre 240 mm de type TAZ (Tout Azimut) non retenu par l'armée française. Le canon fut adapté à des équipements ferroviaires produits au japon, où l'ensemble fut désigné canon sur rail Type 90 240 mm. À noter que l'artillerie sur rail possède trois types d'affut :
EngagementsLe canon Type 90 fut initialement déployé comme défense côtière à Futtsu pour défendre l'entrée de la baie de Tokyo. En 1941, il fut transféré à Hulin en Manchourie pour servir de défense face aux forces soviétiques, où il resta jusqu'au début de la Seconde Guerre Mondiale. Par la suite lors de l'invasion soviétique du secteur aux derniers jours de la guerre, le canon fut détruit lors de la retraite de l'Armée de Kwantung[3]. Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Bibliographie
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