BrocoliBrassica oleracea var. italica Brassica oleracea
var. asparagoides Brocoli.
Le brocoli est une variété de chou originaire de Sicile[3]. Il fut sélectionné par les Romains à partir du chou sauvage[3]. Ceux-ci l'appréciaient beaucoup et la cuisine italienne l'utilise beaucoup. Le brocoli présente une tige centrale ferme ramifiée en petits bouquets qui, à la floraison, sont parsemés de minuscules fleurs jaunes. On le cueille avant l'éclosion de ses fleurs jaunes. Le mot « brocoli » est dérivé du latin bracchium signifiant « branche », en référence à la forme du légume qui fait penser à des arbres miniatures. Habituellement de couleur vert foncé à vert sauge, le brocoli peut aussi être blanc ou pourpre (violacé). VariétésIl existe deux groupes de variétés de brocoli cultivés[réf. nécessaire] :
La partie comestible, appelée pomme, est originellement verte, mais des variétés blanche ou pourpre ont été sélectionnées par la suite[3]. À fort grossissement et en effectuant une coupe, on peut observer les fleurs du brocoli qui selon leur position dans l'inflorescence sont en boutons ou parfois pratiquement écloses. C'est la couleur des pétales qui donne à la pomme de brocoli mature sa couleur parfois jaune et parfois d'un beau bleu[4]. En 2023, plus de quarante variétés sont inscrites au catalogue officiel français[5]. CuisinePour la cuisine, le brocoli doit avoir des grains fins, des têtes fermes et bien serrées, bien vertes, tirant un peu sur le bleu ou le violet[réf. nécessaire]. On consomme les fleurs en boutons, ou tout juste fleuries, ainsi que les tiges encore tendres. On peut les faire sauter dans un wok avec des carottes coupées façon julienne. SantéValeur nutritionnelleValeur nutritive pour 100 g de brocoli cuit :
Vitamines et minéraux :
Le brocoli, composé à 92 % d'eau, est un aliment peu énergétique, mais il possède en revanche de nombreux minéraux[6]. Propriétés médicinalesLe brocoli est dans la médecine traditionnelle chinoise, considéré comme aliment neutre (平和质), c'est-à-dire ni yin, ni yang, il ne risquerait donc pas de déséquilibrer ces aspects[7]. Selon une étude japonaise, la consommation régulière de pousses de brocolis réduirait la fréquence des infections à l'Helicobacter pylori[8]. CancerComme l'ont démontré différentes études, le brocoli, comme la majorité des brassicacées (Brassicaceae) appelés autrefois crucifères, permet de lutter contre le cancer[9],[10]. Il a en effet une action préventive pour certains cancers, principalement le cancer du côlon, de l'estomac, du rectum et du poumon[3], grâce aux fibres et aux composés soufrés et d'autres antioxydants : indoles, sulforaphane, glutathion, quercétine, β-carotène, brocoline (alcaloïde typique du brocoli : ces substances ont la propriété de neutraliser certains composés toxiques présents dans l'organisme (radicaux libres). Les effets rapportés dépendent des études et de nombreux facteurs contextuels dont notamment la fréquence de consommation du brocoli. Des études publiées sur U.S. National Library of Medicine[11],[12],[13],[14],[15],[16] tendent à montrer que la consommation régulière de brocoli (ainsi que d'autres légumes de la famille des crucifères tels que le chou-fleur, le chou, les choux de Bruxelles) pourrait prévenir certains cancers : cancers du poumon, de l'ovaire, de la prostate, du rein, et d'autres. Consommé plusieurs fois par semaine, le brocoli peut réduire le risque de cancer colorectal, de l'estomac, du poumon, de la prostate et le cancer du sein, même chez les femmes préménopausées. Ce légume pourrait même être bénéfique aux personnes déjà atteintes d'un cancer, en augmentant leur chance de survie, ainsi qu'une étude sur l'évolution du cancer de la vessie[17] et une autre sur l'évolution du cancer du sein[18], en fonction de la consommation de brocoli et d'autres brassicacées, ont permis d'en émettre l'hypothèse. Maladies cardiovasculairesUne consommation quotidienne de crucifère serait associée à une réduction d'homocystéine dans le sang, ce qui pourrait réduire le risque de maladies cardiovasculaires[19]. Chez les femmes ménopausées, la consommation de brocoli est associé à un risque plus faible de décès par la maladie cardio-vasculaire même chez les femmes déjà diagnostiquées avec la maladie. La consommation de cinq portions ou plus de brocoli par semaine chez les femmes réduit considérablement le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire par rapport à la faible consommation [20]. SymboliqueCalendrier républicain
Notes et références
Références taxinomiques
Voir aussiLiens externes
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