Bravo, docteur Béru est un roman publié en mai 1968 par Frédéric Dard sous le nom de plume de San-Antonio, il est le 68e de la série policière San-Antonio.
Chez l’éditeur Fleuve noir, il porte d’abord le numéro 661 de la collection « Spécial Police », puis en 1975 le numéro 35 de la collection « San-Antonio ».
Les événements se produisent pour la plupart dans la commune de Caducet-sur-Parbrise (Cher et Tendre) puis à Saint-Turdoré (Indre-et-Loire) et enfin à Angers pour le dénouement.
Personnages principaux
- Personnages récurrents
- Le commissaire San-Antonio.
- L'inspecteur Alexandre-Benoît Bérurier qui prend la place de docteur.
- César Pinaud adjoint du commissaire.
- Personnages liés à ce roman
- Mme Favier : femme du premier médecin retrouvé mort et son amant M. Berthoux.
- Haben : du réseau des Frères Noirs a la recherche d'une valise rempli de mégatzornium thermossiphil.
Résumé
Afin de résoudre le mystère qui entoure le décès brutal des trois médecins successifs de Caducet-sur-Parbrise, San-Antonio décide d'installer Bérurier dans le rôle du nouveau médecin de cette localité. Bérurier devait être assisté dans son rôle par le Dr Longuant, mais celui-ci est poignardé à son tour. Il se distingue alors par ses méthodes non conventionnelles qui obtiennent tout de même un certain succès. Pendant ce temps, San-Antonio mène l'enquête et va se retrouver dans une situation bien critique...
Le roman comprend quelques figures de style :
- La paronomase :
- « Sa remarque me touche, me douche, me couche, me bouche, me souche car elle est le pendant de celle... »[1]
- « Ça sonne, ça ressonne, ça résonne, ça déraisonne, ça conçonne, ça brabançonne à l'autre bout. »[2]
- L'expression métaphorique :
- « ..., le coiffeur a laissé tomber sa meche enflammée dans le piege à macaroni du bonhomme. (la moustache)[3]. »
- Le calembour :
- « ...lui mater le buffet à la radio et reconnaître s'il a les soufflets percés, et t'essaieras et t'essaieras... »[4]
- « -Oh! madame cette cage trop raciste! admire l'Eminent. »[5]
Couvertures
- 1re édition de 1968 : illustration de Michel Gourdon.
- 2e édition de 1975 : illustration Photo.
- 3e édition de 1982 : illustration Photo.
- 4e édition de 1990 : illustration de Georges Wolinski.
- 5e édition de 1997 : illustration de Marc Demoulin.
- 6e édition de 2007 : illustration de François Boucq.
- 7e édition de 2016 : illustration.
Note : Bravo, docteur Béru est titré sans point d'exclamation lors des deux premières éditions avant d'en prendre un en 1982 pour être intitulé Bravo, docteur Béru !
Titres des chapitres
Chapitre premier |
L'étrange mésaventure du très honorable Pinaud. La nouvelle vocation du très dévoué Bérurier
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Chapitre II |
Le Dr Béru entre en fonction tandis que j'entre en faction
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Chapitre III |
Où il est prouvé que la profession de docteur en médecine peut être de tout repos
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Chapitre IV |
Dans lequel s'affirme la nouvelle vocation du docteur Béru
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Chapitre V |
Dans lequel ça va de mal en pris
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Chapitre VI |
Dans lequel j'essaie de pratiquer l'accouchement sans douleur
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Chapitre VII |
Les événements ne se précipitent pas, mais ils précipitent Pinaud contre une camionnette
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Chapitre VIII |
A prendre ou à lécher
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Chapitre IX |
J'ai une petite surprise pour vous
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Chapitre X |
DANS LE DOMAINE DE LA STUPEUR, L'ESCALADE CONTINUE
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Chapitre XI |
DANS LEQUEL JE CONTINUE MA RONDE DE NUIT
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Chapitre XII |
LA RONDE CONTINUE
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Chapitre XIII |
FAUT QUE CA PETE OU QUE CA DISE POURQUOI!
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Chapitre XIV |
UN COIN DU VOILE... OU DU SUAIRE?
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Chapitre XV |
ET MAINTENANT TOUS EN CHŒUR : BON SUAIRE, M'SIEURS-DAMES, BON SUAIRE!
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Chapitre XVI |
Le visiteur du soir
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Chapitre XVII |
Debout, les morts !
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Chapitre XVIII |
Bravo, Pinaud
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Chapitre XIX ET DERNIERE CHAT-PITRERIE |
Bravo, docteur Béru !
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Notes et références
- ↑ Page 44 de l’édition Fleuve noir 1982.
- ↑ Page 149.
- ↑ Page 25.
- ↑ Page 19.
- ↑ Page 21.
Articles connexes
Liens externes