La Bourse de recherche universitaire de la Royal Society (en anglais Royal Society University Research Fellowship) abrégé en (URF) est une bourse de recherche attribuée, au Royaume-Uni, à des scientifiques exceptionnels en début de carrière qui sont estimés, par la Royal Society, avoir le potentiel de devenir des leaders dans leur domaine[1]. Les bourses de recherche financent tous les domaines de recherche en science de la nature, y compris les sciences de la vie, les sciences physiques et l'ingénierie, à l'exclusion toutefois de la médecine.
Description
Le programme URF offre la possibilité aux boursiers de se construire une carrière indépendante en recherche scientifique. On s'attend à ce que les boursiers soient de bons candidats à des postes de professeurs permanents dans les universités à la fin de leur bourse. En 2017, la bourse finance jusqu'à 80% des coûts d'un salaire de base au boursier, les 20% restants étant généralement fournis par l'université qui accueille le boursier. Il reçoit également une subvention pour couvrir les frais de recherche.
Les bourses sont attribuées annuellement. En , 25 universités au Royaume-Uni et en Irlande accueillaient 44 boursiers de recherche universitaires nouvellement nommées[2]. En , le taux d'acceptation des candidatures était de 8% [3],[4].
Plusieurs anciens boursieurs ont été par la suite élus Fellow de la Royal Society, par exemple Athene Donald, Richard Borcherds, Frances Ashcroft [5] et David J. Wales[6].
Boursiers
La Royal Society a sélectionné 38 nouveaux boursiers en 2020[7], 43 boursiers en 2019[8], 42 boursiers en 2018[9]. D'autres boursiers actuels ou anciens comprennent notamment[10] :
↑ a et bCook, « URFs become FRS: Frances Ashcroft, Athene Donald and John Pethica », Notes and Records of the Royal Society, London, Royal Society, vol. 54, no 3, , p. 409–411 (DOI10.1098/rsnr.2000.0181)