Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[10].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sauternes à 20,21 km à vol d'oiseau[13], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
Typologie
Au , Bourideys est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[18] et hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (53,9 %), terres arables (34,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Les principales voies de communication routière qui traversent toutes deux le bourg sont la route départementale D8 qui mène vers le nord-nord-est à Villandraut et au-delà à Langon et vers le sud à Callen dans le département des Landes et la route départementale D115 qui mène vers le nord-ouest vers Saint-Symphorien et vers le sud-est à Cazalis et Lucmau.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 3 de Langon distant de 28 km par la route vers le nord-nord-est.
L'accès no 2 de Captieux à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 23 km vers le sud-est tandis que le no 1 de Bazas se situe à 24 km au nord-est.
Bourideys est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[25]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[26],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 58 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 46 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
Le nom de la commune est issu de borde, bourde ou bourdil qui désigne une métairie, une grange ou une remise[2],[30].
En gascon, le nom de la commune se dit Boridèirs.
Histoire
Paroisse attestée dès le Moyen Âge, elle relève de la seigneurie de Cazeneuve, elle-même possession de la maison d'Albret[30].
À la Révolution, la paroisse Saint-Michel de Bourideys, annexe de la paroisse Notre-Dame de Cazalis, forme la commune de Bourideys[31].
Le village, anciennement implanté en bordure du Ballion, a été entièrement rebâti au milieu du XIXe siècle et de la pinède ; à l'exception de l'auberge sise au centre du bourg qui date du début du XIXe siècle, mairie, église, cure et les quelques maisons environnantes sont relativement récentes[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2021, la commune comptait 98 habitants[Note 1], en évolution de +30,67 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le monument aux morts près de l'église (août 2013)
Personnalités liées à la commune
François Mauriac situe une petite partie de l'action de son roman Le Mystère Frontenac, écrit en 1932, à Bourideys où la famille des héros possède une maison.
Parti : au 1er d'azur à un dragon d'or, au 2d d'argent à un pin maritime au naturel ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'un léopard d'or armé et lampassé d'azur[37].
Détails
Le léopard est repris du blason du département. Le dragon est l'attribut de saint Michel, patron de la paroisse locale, et le pin évoque la forêt des Landes. Création Jean-François Binon, adoptée en 2021.
Voir aussi
Bibliographie
Aude Guiheneuc et Rémy Toulouse, Le Patrimoine des Communes de la Gironde, t. 2, Paris, Éditions Flohic, , 1632 p. (ISBN2-84234-125-2), p. 1567-1568
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 53,5 km pour Bordeaux, 26 km pour Langon et 11,7 km pour Villandraut. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 3 septembre 2013.
↑Hydrographie de Bourideys sur le site du SIEAG (Système d'Information sur l'Eau du Bassin Adour-Garonne), consulté le 11 septembre 2013.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )