Le nom de la localité est attesté sous les formes Bosc Gerard en 1046 et en 1048[2],[3], Saint Denis du Bosguerard en 1793, Saint-Denis-du-Bosc-Guérard en 1801, Bosc-Guerard-sur-Monville en 1828 (Louis Du Bois), Bosguérard-de-Marcouville en 1844, Beaugrand-de-Marcouville en 1868 (annuaire de l’association normande), Bosguérard-de-Marcouville en 2017 [4].
Homonymie avec Bosc-Guérard, ancienne commune de la Seine-Maritime, forme dans laquelle l'appellatif ne s'est pas agglutiné au nom de personne.
Saint Denis du Bosguérard fusionne avec Marcouville-en-Roumois en 1844 sous le nom de Bosguérard-de-Marcouville[2]. Marcouville (Marculfiville 1046-1047, Fauroux) est une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de domaine rural et sans doute antérieure à la formation Bosc Gerard, le premier élément est un nom de personne selon le cas général[2]. Il s'agit de l'anthroponyme germanique Marculf (noté Marculfus en latin)[2]. On retrouve Marculf dans saint Marculf, religieux du Cotentin.
Homonymie avec Marcouville-en-Vexin (Marculfi villa 1028 - 1033, Fauroux), autre commune de l'Eure[2].
Histoire
Il semble que le château fort de Marcouville appartenait aux puissants seigneurs du Thymerais. D'après les textes[6], la forteresse appartenait à Gervais Ier, seigneur de Châteauneuf-en-Thymerais. Son fils Hugues II, qui avait épousé Abérée, fille de Robert, comte de Meulan avait embrassé les intérêts de Guillaume Cliton. Il fut fait prisonnier lors de la bataille de Bourgtheroulde en 1124.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 610 habitants, en évolution de +5,35 % par rapport à 2009 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Le château de la Mésangère et son parc[15] avec la grille en fer forgé, sept statues en pierre ou marbre, le pont de pierre, les douves et sauts de loup, les sept avenues partant du rond-point du Zéphyr de Flore et l’avenue latérale conduisant à la « Tonnelle du Roi Jacques » Site classé (1925)[16].
Auguste Bougourd (1830-1917) réalise une huile sur toile non datée intitulée Zéphir et Flore (la Mésangère) exposée au Musée Alfred-Canel de Pont-Audemer en 2012. Voir catalogue de l'exposition[18].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ abcdefg et hFrançois de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p. 141 - 173
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1657.
↑« Chêne à la Vierge », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
↑Legendre, Bougourd,, Auguste et Cécile Bougourd, du paysage normand à l'orientalisme, Pont-Audemer, Musée Alfred-Canel, , 102 pp. (ISBN978-2-918923-06-0), page 81